Les artistes Samira Brahmia et Akli D ont entamé jeudi soir une petite tournée à travers cinq villes du pays, à la faveur d'un spectacle, animé à Alger, ancré dans la chanson algérienne et résolument folk et rock. Organisé par l'Office national des droits d'auteur et droits voisins (Onda), ce concert, tenu au Théâtre de verdure Lâadi-Flici, est le premier d'une petite tournée programmée à Constantine, Béjaïa, Oran et Tizi-Ouzou. Accompagnée, entre autres, de musiciens de renommée internationale, Karim Ziad à la batterie et Khlif Misallaoua à la guitare, la chanteuse à la voix puissante a enchanté son public, peu nombreux mais composé de fans de la chanteuse, par son interprétation cristalline et sa présence sur scène. Laylaha Ila Allah, Mariama (hommage à la diva sud-africaine Myriam Makeba), Haramtou bik nouâassi, sont autant de titres très attendus par les fans de la chanteuse et qui ont été présentés sous de nouveaux arrangements. Samira Brahmia a également rendu hommage au combat quotidien de la femme algérienne pour ses droits en interprétant un de ses premiers succès Fabuleux destin, avant de gratifier son auditoire d'une reprise purement rock, Wahran Wahran. Elle a aussi proposé au public de redécouvrir sa dernière chanson Pays de poussière, un texte poignant dédié à la condition des réfugiés et au drame du déplacement des populations, qui figure dans son prochain album. En première partie de soirée, le chanteur Akli D qui a proposé au public de découvrir son univers musical en plus de ses compositions, revisite des classiques de grands interprètes de la chanson kabyle, avec des arrangements et de nouvelles mélodies folk, rock, pop et parfois même reggae. Le chanteur, qui accompagne Samira Brahmia en tournée, a fait voyager son public à travers ses inspirations musicales et son répertoire avec des titres comme Idurar, Arroah, ou encore Azul. Cette tournée s'inscrit dans le cadre d'un vaste programme élaboré depuis le début de la saison estivale dans plusieurs villes du pays à l'image de M'sila, Mostaganem, Constantine, Saïda, ou encore Bouira.