Lundi matin, le procureur adjoint du tribunal de la cité Djamel a décidé de communiquer au sujet de l'affaire de la petite Salssabil, l'enfant de 8 ans kidnappée dans la journée du 18 août 2018 et retrouvée tard dans la soirée morte et dissimulée dans un sac en plastique. Amel Bentolba - Oran (Le Soir) - Ainsi il confirmera que l'enfant a bien été violée, violentée et étranglée, des conclusions tirées des suites de l'autopsie réalisée sur le corps de la fillette aussitôt son corps retrouvé. L'identité du violeur assassin a également été confirmée ; il s'agit bien du voisin de la victime, âgé de 18 ans. Le procureur adjoint précisera que c'est suite à une plainte déposée le jour de la disparition de la fillette, par son père qui s'est présenté au commissariat de police à 14 h pour signaler sa disparition. L'enfant Zahaf Salssabil, née le 7 janvier 2011, a aussitôt été recherchée par les services de police, qui sont parvenus le jour même à arrêter, à 19h, le jeune en question qui n'était alors que simple suspect. Suite à son interrogatoire, le mis en cause a fini par avouer avoir tué l'enfant et dissimulé son corps dans un sac plastique et l'a abandonné dans un lieu isolé à Haï-Chouhada. Aussitôt, vers minuit, les services compétents se sont rendus sur les lieux indiqués et ont fini par trouver le corps sans vie de Salssabil. Les premiers éléments de l'enquête révèlent que l'auteur du crime a emmené l'enfant chez lui et l'a violée et craignant d'être dénoncé il l'a étranglée et mise dans un sachet en plastique. L'interrogatoire s'est poursuivi et a permis ainsi d'apprendre que le mis en cause avait un complice qui l'a aidé à transporter le corps de la fillette du lieu de son assassinat vers le lieu isolé à bord de son véhicule. Le second mis en cause dans cette affaire a été arrêté lundi dernier à 1h du matin. Le procureur adjoint a tenu à démentir certaines fausses informations qui ont circulé ou qui ont été diffusées, notamment celles laissant penser que la victime a été jetée du 6e étage d'un immeuble, précisant également que le corps de la victime n'a pas été défiguré. Pour conclure, il fera savoir qu'aussitôt toutes les formalités achevées, les mis en cause seront présentés à la justice. Durant la même journée, à midi, les proches de la petite Salssabil ont entrepris une marche où ils ont appelé les autorités à sévir contre l'assassin de leur fillette. Fait inattendu, ils n'étaient pas les seuls à revendiquer que justice soit rendue sévèrement, puisqu'il y avait également d'autres parents qui brandissaient le portrait d'un jeune homme la vingtaine à peine. Fait aussi triste que terrifiant puisque le jeune homme a été assassiné, l'année passée à 4 jours de l'Aïd el-Fitr, par... le frère de l'assassin de Salssabil ! Le père du garçon assassiné répétait : «Moi à ce jour, j'attends que justice soit rendue même si son assassin est en prison.» Le père de Salssabil, présent également, semblait perdu face aux déclarations de cet homme craignant que l'affaire de son enfant ne connaisse le même sort. Certes, diront ces familles éplorées et meurtries, les deux frères assassins sont en prison mais pour combien de temps ? «6 ans ? 12 ans ? Ce sont là les seules peines encourues par les violeurs d'enfants, c'est plus qu'insuffisant, nos enfants ne seront toujours pas là lorsque ces deux assassins sortiront de prison, rendez justice à nos enfants ! » A. B.