Le d�p�t l�gal est obligatoire pour les personnes morales et a pour objectif de faire conna�tre aux tiers le contenu de leurs comptes sociaux. Il s�agit des soci�t�s par actions (SPA), entreprise unipersonnelle � responsabilit� limit�e (Sarl), soci�t� en nom collectif (SNC). Le d�p�t des comptes se fait au plus tard 1 mois apr�s son adoption par l�assembl�e g�n�rale. Donc, chaque soci�t� commerciale se doit, selon son lieu d�implantation, de d�poser ses comptes sociaux au niveau du CNRC de wilaya. Le d�lai du d�p�t se tient de la p�riode du 1er janvier au 1er juillet de l�ann�e en cours et c�est la date-butoir sous peine de sanctions. A Mostaganem, au 26 mai, seules 30 soci�t�s ont tenu leur engagement, ce qui repr�sente un taux insignifiant de 3%. Elles sont au total 1 270 soci�t�s activant dans la wilaya qui n�ont pas r�pondu � l�appel du CNR. Est-ce une volont� d�lib�r�e d�enfreindre la loi ? Et pourtant, cette absence d�engagement peut valoir de lourdes p�nalit�s. Interrog� sur cette situation, le directeur du CNRC de l�antenne locale nous affirma que les retardataires n�ayant pas accompli les formalit�s de publicit� l�gale seront m�me poursuivies par la justice. Invit� par la radio locale Dahra, le directeur a lanc� un appel aux soci�t�s � d�poser le d�p�t des comptes sociaux de l�exercice 2009. Le responsable du CNRC a m�me organis� une journ�e portes ouvertes pour expliquer � mieux la n�cessit� du d�p�t des comptes sociaux ; il aurait m�me envoy� par courrier aux op�rateurs un guide retra�ant d�une mani�re exhaustive tout le processus li� au d�p�t l�gal obligatoire des comptes sociaux de l�exercice 2009 des entreprises au CNRC. Mais la plupart du courrier transmis est retourn� � l�envoyeur pour fausse adresse ou une autre raison. Le directeur du CNRC concluera pour avertir que toute infraction � l�obligation des comptes sociaux au CNRC expose son auteur aux sanctions pr�vues par la l�gislation en vigueur. Les ordures refont surface Les rues et placettes de Mostaganem avaient la r�putation, fort enviable, d��tre les plus propres. Mais il se trouve qu�aujourd�hui, les choses ont horriblement chang�, notamment dans certaines nouvelles cit�s o� les ordures ont d�vor� les espaces verts. Paradoxalement, l�endroit le plus choquant se trouve tout pr�s du si�ge de la wilaya. Une cit� avec un jardin public tr�s mal entretenu, o� les amas de d�tritus se confondent avec un paysage d�j� moribond du fait que le jet d�eau a cess�, depuis belle lurette, de faire jaillir ses eaux et que des amas de canettes de bi�re jonchent le sol. Le comble c�est que l�acc�s � certains endroits est quasiment impossible, emp�chant ainsi les agents de nettoyage d�accomplir convenablement leur mission. Une nouvelle formule d�assurance pour les voyageurs Les Mostagan�mois peuvent s�estimer g�t�s en mati�re de transport : outre le nombre important de taxis qui appliquent des tarifs plus ou moins raisonnables, la ville est assez fournie en bus et minibus (sans oublier les clandestins), lesquels couvrent assez convenablement les besoins des voyageurs. Il se trouve malheureusement, que certains receveurs d�autocar ont pour souci principal le gain, peu importent les moyens. Certains, en effet, ne daignent m�me pas offrir � leurs usagers un ticket. En cas de malheur, les voyageurs rescap�s n�auront aucun justificatif aupr�s des assurances.