Une nouvelle fois, les habitants du bloc 15 de la cit� Salah- Boulekroua, dans la zone basse de la ville de Skikda, craignent pour leur vie. Le risque d�explosion qui plane, depuis une semaine, sur leur b�timent et m�me ceux environnants en est la cause. D�autant plus que l�explosion, survenue dans la m�me cit�, samedi 25 avril 2009, � une centaine de m�tres de l�, et qui a fait 3 morts et 13 bless�s, est toujours vivace dans les m�moires. D�ailleurs, le logement touch� par la d�flagration est toujours ferm�. Au moment o� nous �crivions ce papier, une seule action a �t� ex�cut�e, la coupure de l��nergie �lectrique, jeudi pass�, pour dix locataires. C�est suite � une alerte donn�e que les agents de Sonelgaz se sont d�plac�s sur les lieux. Une demi-mesure qui a engendr� la formation d�une �toile d�araign�e�, les logements sans �lectricit� ont d� ramener cette �nergie de l�immeuble mitoyen. Ce qui ne r�gle pas le probl�me toujours pendant de la fuite d�eau, cause de la crainte des r�sidants, dont l�infiltration dans les canalisations de gaz peut provoquer une explosion similaire � celle survenue � la cit� 700 logements, jeudi 19 juin 2009, � l�int�rieur de l�appartement n�18 de l�immeuble 28. Heureusement, on ne d�plorait qu�un bless�, l�unique occupant de l�appartement. Selon notre source, �on attend l�intervention �nergique des autorit�s comp�tentes, notamment l�OPGI, pour stopper la fuite d�eau qui a endommag� les murs de beaucoup de logements, en sus du compteur d��lectricit� d�en bas�. Elle ajoute qu��un responsable de l�office, contact�, nous a r�torqu� que beaucoup de locataires n�ont pas honor� leurs redevances de loyer. Il s�est r�tract� ensuite en d�clarant que ses services feront le n�cessaire incessamment �. Un habitant nous dira : �Le bout de carton qu�on a mis au dessus du compteur a �t� tellement tremp� que l�eau a failli s�infiltrer dedans. A mon avis, deux hypoth�ses peuvent �tre avanc�es quant � l�origine de cette infiltration d�eau. La premi�re est li�e � la d�fectuosit� de l��tanch�it� au-dessus de l�immeuble, probablement � cause de la forte pluviom�trie enregistr�e ces jours-ci. La deuxi�me serait relative aux diff�rentes modifications op�r�es par les voisins au sein de leurs cuisines ou salle de bains, qui ont eu pour r�sultat, entre autres, le changement d�emplacement des canalisations internes.� Que ce soit l�une ou l�autre, qu�importe, la vie de personnes est en danger, et les instances comp�tentes se doivent de prendre les mesures afin d��viter une autre catastrophe. Za�d Zohe�r L�affaire de l�ex-recteur de l�universit� rejug�e L�affaire de l�ex-recteur de l�universit� du 20-Ao�t-55 de Skikda a �t� rejug�e par la cour de Skikda dimanche. Le verdict prononc� est de 2 ans de prison, dont 1 avec sursis, � l�encontre de chacun des trois pr�venus, � savoir l�ex-recteur, l�ex- vice-recteur charg� de la planification et un cadre administratif. C�est suite � un pourvoi en cassation introduit par le procureur de la R�publique contestant l�acquittement de l�ex-recteur et de deux cadres administratifs au sein de la m�me institution, que les pr�venus ont comparu encore une fois devant la barre. Pour rappel, le jugement en d�lib�r� a �t� rendu le 7 f�vrier par le tribunal correctionnel de Skikda. Les trois personnes suscit�es ont comparu le 2 f�vrier au tribunal correctionnel de Skikda, et ont �t� toutes acquitt�es. Le procureur a requis, quant � lui, trois ans de prison ferme � leur encontre. Les chefs d�accusation retenus contre eux sont dilapidation de deniers publics et non-conformit� � la r�glementation dans la passation de march�s publics. C�est sur la base d�une lettre anonyme qu�une enqu�te a �t� diligent�e par la brigade �conomique de la police judiciaire. Elle a port� sur trois volets : l�attribution d�un march� relatif � la r�alisation d�espaces verts, les frais d�h�bergement et de restauration du recteur � l�h�tel Essalem et l�acquisition d�un v�hicule de marque Peugeot 406 pour un montant de 1,9 million de dinars. Durant toute l�instruction et la comparution, les responsables incrimin�s ont ni� les charges retenues contre eux. Au sujet de l�achat du v�hicule, ils ont d�clar� que cela s�est fait avec l�approbation de leur tutelle, le minist�re de l�Enseignement sup�rieur et de la Recherche scientifique.