Haftar ! Pour une fois qu'on peut taper sur un… … Général sans risques ! Non, je ne fais pas de l'acharnement sur Mokri ! Non, je ne cultive pas un délire obsessionnel contre le MSP. Et la meilleure des preuves, c'est que je peux être d'accord avec Mokri. Oui Môssieur ! D'accord avec un Frère Musulman ! Ah, ça vous en bouche un coin, n'est-ce pas ? Pourtant, c'est la stricte vérité. Depuis quelques heures, j'ai trouvé un point d'accord avec le leader de la Confrérie de la Sciure. Depuis qu'il a déclaré d'une voix claire et rasée de près : «j'exige que les autorités algériennes répondent aux propos belliqueux du Maréchal libyen Haftar» Sahit, Abder ! C'est comme ça, les Zommes ! Et donc, pour répondre, bien répondre, répondre comme il le faut à ce Maréchal d'opérette, je propose de lui envoyer en représailles… Mokri ! Oui ! Mokri et toutes ces phalanges islamistes. Qui mieux qu'eux saurait remettre à sa place ce roquet à la poitrine chargée de breloques chinées au marché aux puces de Nanterre et offertes par ces nouveaux amis de «En Marche» ? Personne d'autre que Mokri n'est mieux habilité pour laver la souillure qui vient d'éclabousser nos bottines. D'ailleurs, ça nous permettra aussi de réparer d'anciennes erreurs, des bévues de débutants. Rappelez-vous ! En mars 2003 lorsque les américains et leurs alliés avaient envahi l'Irak, que Ali Benhadj avait endossé un treillis militaire et avait claironné son envie folle d'aller à Baghdad en découdre avec Powell, il fallait le laisser le bougre ! Ouiiiiiii ! Le laisser ! Nous aurions alors réglé d'un coup le problème du gnome et de l'islamisme armé. A la place, quoi ? Ali l'Imberbe est toujours là, on mobilise des flics pour le surveiller, presque pour lui assurer protection, et il coûte donc de l'argent au contribuable. Non ! Ne refaisons pas les mêmes bêtises. Encourageons vivement Mokri à aller en Libye ! Vas-y Abder, vas-y ! Je suis de tout cœur avec toi ! Le ciel chantera tes louanges brave petit homme. Et à chaque fois que je penserai à toi, à ton sacrifice, Wallah mon frère, juré craché par terre, que je fumerai du thé pour rester éveillé à ce cauchemar qui continue. H. L.