A défaut de la conférence économique et sociale qu'il organise ces dernières années à chaque rentrée sociale, le Front des forces socialistes lui substitue, cette fois-ci, des assises sociales. M. Kebci - Alger (Le Soir) - L'activité qui aura pour cadre, ce samedi, la Mutuelle des matériaux de construction de Zéralda, à l'ouest de la capitale, se justifie, selon le chargé à la communication du parti, par la «difficile conjoncture sociale que traverse le pays empreinte de renoncements ou de velléités de renoncement aux acquis de la glorieuse guerre de Libération nationale», qui se décline, d'ailleurs, dans le slogan de cette manifestation : «l'Etat social démocratique : promesse du 1er Novembre», et qui verra la participation d'un panel d'experts mais aussi de la quasi-totalité des syndicats autonomes du pays et d'organisations et associations partenaires du parti comme la LADDH, SOS Disparus et RAJ,…). L'activité qui traitera de plusieurs thématiques, entre autres, le renforcement de la protection sociale, base de l'Etat social, promesse du 1er Novembre 1954, le diagnostic du système de santé, la fin de la culture rentière de l'économie nationale pour assurer le progrès social, les économies d'énergie, l'efficacité énergétique et les énergies renouvelables pour mieux répondre aux besoins des citoyens sera ponctuée par une batterie de recommandations, selon Jugurtha Abbou. Par ailleurs, le doyen des partis de l'opposition a relancé, hier, l'école de formation politique Ali-Mécili. Une école qui a été créée du temps où Karim Tabbou était premier secrétaire national du parti avant qu'elle ne soit gelée peu après. Et à l'occasion de cette relance, la direction du FFS a choisi la date anniversaire de la création du GPRA (Gouvernement provisoire de la République algérienne) pour organiser une conférence animée par Amar Mohand-Ouamer, chercheur au Crasc d'Oran. M. K.