Abdelaziz Belaïd sera vraisemblablement partant à la prochaine élection présidentielle. La candidature du troisième au rendez-vous d'avril 2014, sera entérinée ce matin par les 1 318 congressistes qui prennent part, depuis hier vendredi, au second congrès du parti qu'il préside, le Front el Moustaqbal. Celui qui affirme à qui veut bien l'entendre, «ne pas se taire et de parler avec sincérité» dit «craindre» pour le pays qui, soutenait-il dans une courte intervention après la cérémonie d'ouverture du congrès, court un «sérieux risque d'effondrement à la libyenne ou à la syrienne si les choses persisteraient encore». Belaïd dit préférer être «citoyen d'un pays fort que zaïm d'un pays effondré» dans une fléchette à l'endroit de ceux qui, par tous les moyens veulent s'accrocher au pouvoir», affirmant avoir eu «honte» lors de sa participation, en avril dernier à une activité de partis nord-africains. A propos de ce second congrès du Front el Moustaqbal, son président sortant qui devra sans aucun doute être reconduit à son poste, affirme qu'il «accouchera» de «mesures inédites» avec, précisera-t-il, l'introduction de «primaires» pour toutes les élections. M. K.