Tout comme il l'avait fait la semaine dernière devant les députés, le ministre de l'Enseignement supérieur a présenté hier un rapport sur la rentrée universitaire au niveau du Sénat. Un exercice des plus faciles pour Hadjar qui a fait part de son satisfecit. Nawal Imés - Alger (Le Soir) - Face aux membres de la commission santé et éducation du Sénat, le ministre de l'Enseignement supérieur a dressé un bilan des plus satisfaisants de la rentrée universitaire. A en croire le ministre, toutes les conditions ont été réunies pour bien accueillir plus de 1,7 million d'étudiants. Le secteur a procédé à l'ouverture de plus de 6 200 places pédagogiques pour le cycle de doctorat au niveau national pour l'année universitaire 2018-2019 et cela sans compter les postes réservés à la spécialité de médecine a-t-il affirmé. Pour ce qui est de l'encadrement universitaire, il a fait savoir que 3 000 nouveaux enseignants ont été recrutés durant l'année universitaire actuelle, en plus de 59 897 enseignants-chercheurs, tous grades confondus. Donnant des explications au sujet du concours d'accès au cycle de master, Tahar Hadjar a annoncé la poursuite de l'examen des dossiers à travers les établissements de l'enseignement supérieur, notant que certains avaient procédé à l'annonce des résultats. Les autres résultats seront affichés dans les plus brefs délais, dit-il, rappelant l'inscription de 308 710 candidats. Evoquant le processus d'actualisation de la carte de formation, le ministre a révélé l'installation d'une commission chargée de la révision de ladite carte regroupant un nombre d'enseignants- chercheurs qui s'attellent à l'amélioration du niveau de qualification professionnelle des diplômés et à la consolidation de l'employabilité. Le secteur a d'ailleurs entamé la révision du programme de formation relatif à la spécialité de médecine en vue de l'adapter aux exigences des professions et qualifications requises, vu les progrès scientifiques survenus à l'échelle internationale, d'où l'actualisation des contenus de la formation pour la première et deuxième années universitaires, en prévision du parachèvement de l'actualisation progressive de l'ensemble des programmes de formation. Il s'agira de mettre à jour les connaissances des étudiants en médecine et les mettre en adéquation avec les évolutions que le secteur connaît. N. I.