Un programme élaboré par l'APC de Tlemcen depuis deux mois vise à réhabiliter les quartiers populaires de Tlemcen ainsi que les anciennes médinas. Les localités ciblées sont Boudghène, Oujlida, Koudia, R'hiba et El Medress. Ce sont de larges opérations qui sont entamées avec la participation des citoyens et de la société civile pour redonner à ces quartiers une toute autre image. Sur un autre registre, l'opinion publique a accueilli avec satisfaction les travaux de rénovation des espaces verts et des jardins publics laissés à l'abandon, depuis la décennie noire. De grands travaux sont engagés pour la mise en valeur de la pépinière d'El Hartoun, du jardin public de Beau-Séjour et du Grand-Bassin. Selon le P/APC, M. Cherif Ben Moussa, 78 espaces verts sont recensés pour leur mise en valeur. Cette initiative rentre dans le cadre de la «ville verte» et de la Journée mondiale de l'arbre. Dans cette même perspective, la commune de Tlemcen a déposé un dossier pour la candidature du prix de «la ville verte» pour l'année 2018. Le nouvel exécutif communal est appelé à relever un grand défi. Non seulement, il doit mettre en application son programme, mais surtout gérer un passif. «La tâche n'est pas aisée, mais avec la collaboration de tous, on peut y arriver », nous dit M. Saïdi, membre de l'Assemblée communale. Cependant, il est utile de rappeler une chose : l'exécutif communal entreprend diverses actions pour redonner à la capitale des Zianides l'image qu'elle mérite. Pour ce faire, il faut des mesures coercitives pour mettre fin à l'incivisme de certains. Il faut libérer les espaces publics (trottoirs) pour ne plus permettre la multiplication sauvage des décharges qui défigurent l'image de ce que fut Tlemcen. M. Zenasni