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Trump menace Riyad, délégation saoudienne à Istanbul
DISPARITION DE KHASHOGGI
Publié dans Le Soir d'Algérie le 14 - 10 - 2018

Le Président américain Donald Trump a estimé que l'Arabie Saoudite pourrait être derrière la disparition à Istanbul de Jamal Khashoggi, la menaçant dans ce cas d'«un châtiment sévère», tandis que Riyad dément avoir donné l'ordre de tuer ce journaliste dissident.
Une délégation saoudienne doit s'entretenir ce week-end à Ankara avec des responsables turcs dans le cadre de l'enquête sur cette affaire qui a suscité la vive inquiétude de plusieurs pays occidentaux dont les Etats- Unis où Jamal Khashoggi s'était exilé en 2017. Selon plusieurs quotidiens turcs, le journaliste portait une «montre intelligente» ayant permis des enregistrements, quand il est entré le 2 octobre au consulat d'Arabie Saoudite à Istanbul, où il a été vu pour la dernière fois. «Pour l'instant, ils (les Saoudiens, ndlr) démentent (leur implication) et la démentent vigoureusement. Est-ce que ça pourrait être eux ? Oui», a dit Donald Trump dans un entretien avec la chaîne de télévision CBS, enregistré jeudi et diffusé samedi. Il a ajouté que si l'Arabie Saoudite s'avérait effectivement responsable, il y aurait «un châtiment sévère». «Ce qui a été rapporté au sujet d'ordre de le tuer est un mensonge et une allégation infondée», a de son côté réagi samedi — dans des propos reproduits par l'agence de presse officielle SPA — le ministre saoudien de l'Intérieur Abdel Aziz ben Saoud ben Nayef. Il s'agit, a-t-il dit, de «fausses accusations contre l'Arabie Saoudite (...) au sujet de l'affaire de la disparition du citoyen Khashoggi». Ce journaliste collaborant notamment avec le Washington Post et critique du prince héritier Mohammed ben Salmane est allé le 2 octobre au consulat saoudien chercher un document nécessaire à son futur mariage. Quatre jours plus tard, des responsables turcs cités par les médias ont affirmé qu'il avait été tué dans ce bâtiment, des allégations aussitôt qualifiées d'«infondées» par l'Arabie Saoudite, d'autant plus embarrassée par cette affaire qu'elle doit accueillir un sommet économique de premier plan du 23 au 25 octobre. La délégation saoudienne arrivée vendredi à Ankara doit notamment prendre part aux travaux d'un groupe de travail sur la disparition de Jamal Khashoggi, dont la création a été annoncée par le porte-parole du Président turc Recep Tayyip Erdogan. Cette délégation est constituée de onze personnes et a inspecté vendredi le consulat d'Arabie Saoudite à Istanbul, d'après la chaîne de télévision turque NTV, mais sa composition demeurait inconnue. «Une source officielle (saoudienne, ndlr) s'est félicitée de la réponse positive de la Turquie à la demande de l'Arabie Saoudite de former une équipe conjointe de spécialistes» des deux pays pour «enquêter sur les circonstances de la disparition» de M. Khashoggi, a quant à elle écrit SPA sur son compte Twitter. Selon les quotidiens turcs Sözcü et Milliyet, Jamal Khashoggi portait, lorsqu'il est entré au consulat, une «montre intelligente» connectée à un téléphone qu'il avait laissé entre les mains de sa fiancée, Hatice Cengiz. Ils racontent que des enregistrements audio ont ainsi été transmis au téléphone et sont actuellement examinés par la justice turque. Toutefois, si Milliyet précise que des cris et une querelle ont été enregistrés, Sözcü avance que des dialogues, mais pas de cris, peuvent être entendus dans cet enregistrement de «quelques minutes». Le journal turc proche du gouvernement Sabah affirme quant à lui que Jamal Khashoggi a enregistré sur sa montre son propre «interrogatoire», les «tortures» qu'il a subies et son «meurtre» à l'intérieur de la mission saoudienne. Aucune confirmation officielle de ces informations n'a toutefois pu être obtenue. Selon le Washington Post, Ankara a dit aux Etats-Unis détenir des enregistrements audio et vidéo montrant comment Jamal Khashoggi a été «interrogé, torturé puis tué» à l'intérieur du consulat, avant que son corps ne soit démembré. Riyad a affirmé pour sa part que les caméras du bâtiment ne fonctionnaient pas ce jourlà. D'après la police turque, un groupe de 15 Saoudiens est arrivé en avion le 2 octobre à Istanbul, et, assurent des médias turcs, ces hommes sont ensuite allés tuer le journaliste avant de quitter la Turquie. Le ministre saoudien de l'Intérieur a, pour sa part, assuré samedi que son pays était attaché au «respect des règles et des conventions internationales». La Maison Blanche et le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo se sont entretenus avec le prince héritier Mohammed ben Salmane. Quant à la fiancée du journaliste, elle a de nouveau interpellé vendredi M. Trump, à qui elle avait déjà demandé de l'aide pour faire la lumière sur cette affaire. L'affaire Khashoggi a aussi refroidi des investisseurs qui s'enthousiasmaient encore il y a un an pour les pharaoniques projets économiques du prince héritier, comme le milliardaire britannique Richard Branson, qui a gelé plusieurs projets dans le royaume. Des partenaires tels que le Financial Times, le New York Times et The Economist ont retiré leur soutien à la deuxième édition du sommet «Future Investment Initiative» du 23 au 25 octobre à Riyad. Et si la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI) Christine Lagarde a confirmé son intention d'y participer, elle s'est dit «horrifiée» par l'affaire Khashoggi.

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