Sollicité par la presse lors d'un point de presse tenu en marge de l'ouverture du salon ERA, le ministre de l'Energie n'était pas très à l'aise pour donner une réponse claire au sujet de la cessation ou pas des parts de Fertial au profit du groupe ETRHB de Haddad. Pour rappel, il y a quelques semaines, le patron du groupe ETRHB, Ali Haddad, aurait tenté de racheter les 49% des actions du partenaire espagnol Villar Mir pour devenir l'actionnaire majoritaire avec 66%, contre 34% à l'entreprise publique Asmidal. Le groupe Haddad avait obtenu en 2017, 17% des actions de ce partenariat algéro-espagnol, producteur de fertilisants. Mais pour réaliser cette vente, c'est la société-mère, Sonatrach, qui doit exercer son droit de préemption pour récupérer les actifs de l'espagnol. Hors, à ce jour, Sonatrach ne s'est pas exprimée clairement à ce sujet. Le ministre a eu cette réponse ambiguë «c'est un partenaire national qui veut rentrer dans une société, ça c'est courant, on n'a pas de problème particulier, je ne confirme pas et je n'infirme pas, ce sont des affaires de bizness qui se font entre entreprises». Puis, en quittant la conférence de presse, il lancera «Sonatrach maintient son droit à la préemption ». Présent, Ali Haddad a préféré, quant à lui, ne pas faire de commentaires, laissant cela à plus tard, lance-t-il aux journalistes. A. B.