Le président du club sportif amateur (CSA) du MC Oran, Tayeb Mahiaoui, a déploré la «situation critique dans laquelle se débat depuis plusieurs années» l'équipe de football que préside Ahmed Belhadj, affichant ses ambitions pour y reprendre le contrôle. «Ca fait déjà plusieurs années que l'équipe de football du MCO déçoit sur tous les plans. Les résultats enregistrés ne sont pas à la hauteur des espérances. On attend la signature de la convention avec le club professionnel comme exigé par la Fédération algérienne de la discipline pour voir ce qu'il y aura lieu de faire», a déclaré Mahiaoui en marge de l'assemblée générale du CSA/MCO, tenue lundi soir. «C'est le CSA qui détient la majorité absolue du capital social de la Société sportive par actions (SSPA) du club, et il est temps d'y exercer notre pouvoir, étant donné que les choses dans l'équipe de football ne fonctionnent pas comme on le souhaiterait», a-t-il ajouté. Il y a quelques jours, Mahiaoui avait déclaré, au cours d'une conférence de presse, que l'actuel président de la SSPA/MCO était en poste d'une manière «illégale». «On avait voté pour qu'il préside le club de football pour un mandat d'une seule année, mais force est de constater qu'il est toujours en poste depuis voilà cinq ans», a-t-il martelé. Les rapports entre Belhadj et les autres actionnaires de la SSPA/MCO, dont Mahiaoui, le patron du CSA, n'ont jamais été au beau fixe. La preuve : l'assemblée générale des actionnaires ne s'est plus tenue depuis près de trois saisons. Mahiaoui, dont les bilans moraux et financiers au titre des exercices 2016 et 2017 ont été approuvés par les membres de l'assemblée générale du CSA malgré la relégation de l'équipe de handball en Division nationale, a désigné Mekki Djillali à la tête de la section handball à la place de Nacereddine Bessadjarari. «Je ne connais rien au handball comparativement au football, raison pour laquelle j'ai décidé de confier les rênes de la section handball à Mekki Djillali à qui je fais entière confiance pour redonner au jeu à sept du MCO son lustre d'antan, même si cela dépend en grande partie de la disponibilité des moyens financiers, chose qui nous fait défaut ces dernières années, d'où la situation critique dans laquelle se débat notre équipe de handball», a-t-il expliqué.