Plus de 1 000 interventions ont été effectuées par les différentes brigades des agents de contrôle de la qualité et des prix DCP de la Direction du commerce de la wilaya de Aïn-Témouchent durant le mois écoulé. En moyenne, on peut traduire que cela représente 44 sorties de contrôle par jour, accomplies par les agents de la DCP. L'effort déployé est à prendre en considération car il a permis d'établir 87 procès-verbaux contre des commerçants qui ont fauté sur les 89 infractions enregistrées. Ces charges, et non des moindres, se sont soldées par une valeur de 24 908 789,34 DA pour cause de défaut de facturation. On s'attendait à plus de précisions se rapportant à la gamme des produits incriminés. Sur un autre registre, Saïdani Kheïra, responsable du service du contrôle de la qualité et de la répression de la fraude, avait rapporté que ses éléments ont réalisé 932 interventions, soit environ 40 unités par jour, un taux appréciable si l'on en juge les commentaires. Cela dit, ça a permis d'établir 70 P-V de poursuites judiciaires avec 11 opérations de saisie de produits laitiers, de boissons gazeuses, de viandes hachées, de pâtes, de semoule et cosmétiques. Le tout totalisant une valeur marchande de 45 980 DA. En sus, les agents de la DCP ont procédé à des prises d'échantillons sur plusieurs produits suspectés non conformes. C'est toute une gamme de laitage (le lait pasteurisé, lait composé, lait de vache et leben, yaourt…) qui a fait l'objet d'analyses microbiologiques et bactériologiques. On a appris que les mêmes services ont procédé à la fermeture administrative de 25 locaux commerciaux auxquels sont reprochés l'exposition des denrées alimentaires sur la voie publique et défaut de registre de commerce ainsi que le non-respect des conditions d'hygiène. Sur un autre registre, on a appris que «les contrôleurs de la Direction de contrôle des prix ont enregistré 6 cas d'intoxication alimentaire collective (connue sous l'appellation TIAC) qui ont touché 67 personnes, dont certaines ont consommé des gâteaux, pizzas et autres mets. Le local incriminé a été inspecté et des prélèvements d'échantillons opérés pour des analyses. Ces cas relèvent en grande partie de l'absence des règles d'hygiène et du non-respect des conditions de conservation et de froid, d'après la responsable sus-indiquée. S. B.