D'emblée, M. Seddik Chihab, porte-parole et membre du bureau national du RND, a situé les contours du meeting qu'il a présidé au niveau de la salle de conférences de la maison de jeunes Betchine, sise au centre-ville d'El Tarf, hier matin. Il a martelé que «ce grand conclave a pour objet de demander instamment au président de la république de continuer son œuvre d'édification du pays. Nous sommes pour la continuité pour préserver la paix sociale et les acquis du développement. Nous sommes sur une corde raide avec tous les dangers intérieurs et extérieurs qui guettent notre pays. Ce sont, en effet, les recommandations de notre 5e congrès que nous tenons à mettre en exergue». Et d'ajouter devant une salle archicomble que «ce 5e mandat instaurera le passage du flambeau de la gestion du pays de la génération de nos moudjahidine à la génération postindépendance. Nous sommes des personnes et des militants qui ont le sens de l'honneur et de la fidélité à notre pays et au président de la république». L'orateur notera que «la wilaya d'El Tarf connaît un grand retard en matière de développement mais par dévotion aux sacrifices de leurs pères et aïeux, ses habitants ont un lien très fort avec le pays et la patrie». Le porte-parole du RND abordera, ensuite, le contenu de la lettre du président adressée aux responsables du pays lors de la dernière rencontre walis-gouvernement en signalant que «le président a mis au centre de ses intérêts le facteur humain principalement. Le président a pour dessein de construire une société solide et solidaire selon les principes de la déclaration du 1er novembre 1954». Sur sa lancée, M. Chihab insinuera que le RND a été victime de dépassements lors des dernières élections locales et actuellement pour les candidats prétendants au sénat qui ont été exclus au niveau de 8 wilayas, en notant que «nos droits ont été bafoués mais notre objectif est de construire une démocratie dans une Algérie en paix. Nous réitérons notre demande au président pour continuer son œuvre. c'est l'homme qui sied pour la qualification et la mise à niveau de notre économie, de nos jeunes et de notre peuple». Et il ne manquera pas de lancer des flèches assassines à l'encontre «des professionnels de l'indignation qui dénoncent n'importe quelle décision prise. Je leur dis que le président est certes malade mais il accomplit, normalement, ses missions constitutionnelles et nous n'avons pas honte de défendre notre président». Daoud Allam