Le nul heureux mais m�rit� face aux Anglais samedi (1-1), confirme que le �soccer� a grandi aux Etats-Unis, bien plac�s pour acc�der aux 8es de finale du Mondial-2010. �Les Etats-Unis heureux de montrer � l'Angleterre et aux autres, combien ils ont grandi�, titrait dimanche sur son site internet le New York Times. Au moment du tirage au sort, le tablo�d britannique The Sun avait titr� EASY (ndlr : facile), en alignant les premi�res lettres des �quipes du groupe C (�England, Algeria, Slovenia, Yanks� pour les Am�ricains). Samedi, le d�fenseur anglais Jamie Carragher avait laiss� la condescendance au vestiaire : �On ne leur a rien offert. Les Etats-Unis ont une tr�s bonne �quipe.� S�il restera dans l�histoire pour la bourde du gardien anglais Rob Green, le nul de Rustenburg n�est pas un choc comme avait pu l��tre la victoire am�ricaine (1-0) � Belo Horizonte, au Mondial-1950 au Br�sil. Ce �miracle on grass� �tait pass� inaper�u au pays, couvert par un unique journaliste de Saint-Louis qui avait pris un cong� sans solde pour que son employeur l�autorise � suivre la s�lection �Stars and stripes�, compos�e d�amateurs. Les footballeurs am�ricains sont d�sormais suivis par des milliers de supporteurs et les plus grands m�dias. Le vice-pr�sident, Joe Biden, est venu les voir affronter les Anglais. La cha�ne ESPN pr�voit de consacrer 200 heures au tournoi.