L'Assemblée générale des Nations-Unies a adopté à une écrasante majorité une résolution réaffirmant la «souveraineté permanente» des Syriens sur le Golan occupé et sur les ressources naturelles de cette région, a rapporté hier l'agence syrienne Sana. La résolution a été adoptée sur recommandation de la 2e Commission économique et financière par 159 voix pour, 13 abstentions et 7 voix contre, a ajouté Sana. Dans sa résolution, l'Assemblée générale a réaffirmé les «droits inaliénables des Syriens du Golan syrien occupé par Israël et sur leurs ressources naturelles et appelle les autorités d'occupation israéliennes à renoncer à l'exploitation, à la destruction, à la perte, à l'épuisement ou à la mise en danger des ressources naturelles du Golan occupé, a poursuivi la même source. La résolution demande également au Secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, de présenter un rapport sur l'application de la résolution, notamment sur l'impact de l'exploitation, la destruction et l'épuisement des ressources naturelles du Golan syrien occupé et sur les conséquences de ces pratiques sur la réalisation des objectifs de développement durable. Le représentant permanent de la République syrienne auprès de l'Organisation des Nations-Unies, Bashar al-Jaafari, a souligné, à l'occasion, la nécessité d'inclure dans le rapport du Secrétaire général une description juridique précise fondée sur les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité et de l'Assemblée générale, en particulier la résolution 497 sur les pratiques des autorités d'occupation israéliennes dans le Golan syrien. Le représentant syrien a évoqué en particulier l'une des «pratiques les plus graves», dans le Golan occupé, à savoir que les autorités d'occupation avaient organisé pour la première fois il y a quelques mois des «élections au conseil local» dans les villages du Golan syrien occupé, soulignant que «cette démarche constituait une violation flagrante de la résolution 497 de 1981 du Conseil de sécurité». Ce texte a réaffirmé que «l'acquisition de territoire par la force est inadmissible et que la décision d'Israël d'imposer ses lois, sa juridiction et son administration dans le territoire syrien occupé des hauteurs du Golan est nulle et non avenue et sans aucun effet juridique sur le plan international». APS