En chantier depuis plusieurs années déjà, le dossier de la création d'un ordre national des vétérinaires se concrétisera bientôt. Le Conseil des ministres a approuvé un texte donnant enfin une assise légale à la création d'un ordre revendiqué par les vétérinaires. Nawal Imès- Alger (Le Soir) - Bonne nouvelle pour les vétérinaires, l'ordre dont ils souhaitent la création depuis déjà de longues années verra le jour à la faveur de l'amendement du texte en vigueur relatif à l'activité de médecine vétérinaire et à la protection animale. Jeudi, le Conseil des ministres avait en effet examiné puis adopté un projet de loi amendant la législation en vigueur relative à l'activité de médecine vétérinaire et à la protection animale. Les amendements introduits visent à offrir une meilleure assise à l'encadrement de la profession de médecin vétérinaire. Selon les statistiques, ils sont quelques 20 000 vétérinaires à exercer dont 3 000 sont des fonctionnaires exerçant au niveau d'organes publics de contrôle. Autre nouveauté, des articles concernant la création de l'ordre des vétérinaires ont été introduits. Le projet de loi énonce l'ancrage légal pour la création d'un ordre national des vétérinaires. Il en définit les missions alors que les modalités de son organisation ont été renvoyées à des textes réglementaires. Le même texte subordonne, à l'avenir, la délivrance de l'autorisation administrative d'exercice de la médecine vétérinaire et de la chirurgie des animaux, à une inscription préalable au tableau de l'ordre national des vétérinaires à l'instar de ce qui se fait pour l'exercice de la médecine. Le projet de création d'un conseil national des vétérinaires est en gestion depuis plusieurs années. Un coordinateur national de la cellule chargée de la mise en place d'un ordre national des vétérinaires avait été mis en place alors que la commission nationale chargée de la création de l'ordre national des vétérinaires algériens a présenté, depuis quatre ans, un projet de loi à la Direction des services vétérinaires qui l'avait présenté, à son tour, à la direction des affaires juridiques du ministère de l'Agriculture. Le texte était en attente d'approbation. C'est désormais chose faite. Il faudra, cependant, attendre qu'il passe par toutes les étapes devant aboutir à sa promulgation officielle. N. I.