Youpiii ! C'est la rentrée des p'tits bichons. Et des gros bouchons ! Grrr ! Eh wallah ! Maintenant, c'est le corbeau et l'aigle ! Deux nouveaux éléments bachelardiens qui viennent s'ajouter à une collection déjà riche. On avait les Cellules Dormantes. Les Cercles Malveillants. Les Groupes d'Intérêts Occultes. Les Revanchards. La Main de l'Etranger et même certaines autres parties du corps. Et là, faut encore ranger dans la «bergère à curiosités dézédiennes» ces deux nouvelles acquisitions. Un corbeau. Un aigle. Comme je suis légaliste jusqu'au bout de mes serres crochues, je potache un peu le code. Quel code ? M'enfin ! Le seul code qui puisse éclairer ma lanterne en pareils moments. Le code forestier, bien sûr. Parce qu'il me semble bien que le corbeau et l'aigle sont deux espèces protégées. Le corbeau, parce que depuis la décennie noire, lui et le sanglier ont failli disparaître, dans un rapport inversement proportionnel au pullulement des tangos. Et l'aigle, parce que les Dézédiens ne supportent pas ce qui vole plus haut et mieux qu'eux. Donc, à utiliser ainsi ces deux bestioles, sans respect pour la réglementation en vigueur, se les approprier sans vergogne, attention ! Ça peut être assimilé à du braconnage. Je rappelle que le braconnage est interdit par les lois de la Principauté. Plus encore, le braconnage d'espèces rares est prohibé par les règles internationales que nous avons … paraphées ! Et puis, au fond, laissons Ch'tit Corbeau et Maître Aigle vivre en paix. De toutes les manières, à vouloir faire rentrer un aigle dans une bergère, on le tue, à coup sûr ! Ajoutez à cela cette manie crispante de chercher un croassement de corbeau derrière chaque cellule dormante, ça n'amènera pas plus de fromage et de nourriture sur la table des Dézédiennes et des Dézédiens qui ont d'autres angoisses depuis certains temps pétroliers que de faire mumuse avec les retraités. Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.