Le dossier du complément alimentaire Rahmat Rabbi (RHB), qui avait défrayé la chronique en 2017, sera tranché par le Conseil d'Etat. Le ministre du commerce affirmait, avant-hier jeudi, à l'Assemblée populaire nationale (APN) que le dossier du complément alimentaire Rahmat Rabbi destiné pour les diabétiques était au niveau du Conseil d'Etat qui devra trancher. Saïd Djellab a soutenu, dans ce sens, qu'une grande campagne médiatique avait présenté ce complément comme étant un médicament à même de venir à bout du diabète. Pour le ministre, les complémentaires, quelles que soient leurs natures, ne sont en aucun cas liés à une quelconque autorisation pour leur production et leur commercialisation. Cependant, ils sont soumis à une réglementation régissant l'activité commerciale des produits alimentaires, à savoir le contrôle et la protection du consommateur. Et au ministre d'expliquer que le retrait dudit produit RNB a été classé par le ministère de la Santé en tant que «complément alimentaire» et non «médicament pour les diabétiques», indiquant que son département avait retiré, temporairement, ce produit de la chaîne de consommation afin de finaliser l'enquête. Selon Djellab, les résultats des analyses ont révélé qu'il était non conforme à la loi en vigueur concernant ce type de produit alimentaire. Par ailleurs, le ministre du Commerce a fait part du projet de révision de la réglementation actuelle régissant le commerce de troc afin de conférer davantage d'efficacité et de rendement à l'économie nationale. Une révision qui, selon Djellab, concernera la modification de l'arrêté interministériel et l'introduction de nouveaux articles relatifs au commerce de troc, et ce, expliquera-t-il, afin de «répondre aux revendications des acteurs dans ce domaine», dont notamment «l'équilibre aux échanges commerciaux relatifs au troc de manière à les rendre plus rentables». Dans ce sens, un groupe de travail conjoint a été mis en place au niveau du ministère du Commerce comprenant plusieurs secteurs, à savoir le commerce, l'intérieur, l'agriculture, le tourisme, les douanes et la Banque d'Algérie, soulignant que plusieurs rencontres avaient été organisées au siège du ministère du Commerce pour la prise en charge des préoccupations des habitants des régions du sud, des régions frontalières et de leurs autorités locales, ainsi que pour l'examen des propositions devant réactiver le commerce de troc dans les zones frontalières. Pour sa part, le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, a rassuré que l'étude technique élaborée en 2006 avait démontré qu'«aucune trace d'amiante n'a été détectée au niveau des établissements hospitaliers en construction en préfabriqué». Mokhtar Hasbellaoui, qui s'exprimait lors de la même séance de questions orales à l'APN, a affirmé que «selon le rapport d'experts, élaboré en 2006, aucune trace d'amiante n'a été détectée au niveau des établissements hospitaliers en construction en préfabriqué», relevant à ce propos, que cette étude technique «a concerné 42 établissements». M. K.