R�cemment, la soci�t� de distribution de l��lectricit� et du gaz (SDO) pr�sentait le bilan de son exercice 2009 et son PDG �voquait � cette occasion les contraintes dans le domaine de la gestion du r�seau �lectrique. Si l�accent a �t� mis sur les cas de fraude et de branchements illicites qui sont consid�rables, pr�s de 20 000, avec les pertes financi�res occasionn�es repr�sentant 4 mois du chiffre d�affaires global, peu de solutions au ph�nom�ne ont �t� propos�es officiellement. Et pour cause, la SDO et ses �quipes de contr�le ont r�pertori� quelque 200 sites o� la fraude et surtout les branchements illicites sur le r�seau �lectrique sont de mise. Certes, la fraude au compteur, sur les colonnes montantes sont une sorte de sports tr�s alg�rien, la question est plus compliqu�e pour les bidonvilles qui ceinturent la ville d�Oran. En 2005, un recensement �valuait � 110 000 le nombre de familles vivant dans des bidonvilles ; pour ces derni�res, disposer d��lectricit� n�est possible qu�en se branchant illicitement sur les pyl�nes et en tirant des fils, la d�brouille... D�s lors, pour la SDO la question a �t� pos�e aux autorit�s locales pour agir, � l�instar de ce qui a �t� fait � Alger, c�est-�-dire installer des compteurs chez les gens qui vivent dans des bidonvilles. Pour la SDO, l�enjeu sera double : limiter les pertes d��lectricit� qui sont en constante augmentation, soit 24,53% en 2009, mais aussi limiter les risques d�incidents � l�int�rieur des bidonvilles et sur le r�seau �lectrique qui subit des surcharges et donc des pannes fr�quentes. Mais il semblerait qu�� Oran l�on ne soit pas du tout en faveur de cette solution, comme l�aurait fait remarquer le wali, car cela signifie la possibilit� d�obtenir gr�ce � la facture un lieu de r�sidence. Une perspective que ne veulent pas envisager les responsables car � terme c�est le casse-t�te du logement qui n�en finira pas. Mais alors pourquoi ce qui est faisable � Alger ne l�est plus � Oran ?