Les services numériques proposés par des entreprises nationales ont été exportés à hauteur de 50 millions de dollars en 2018. Une performance que le ministre du Commerce espère voir multiplier par dix. Djellab dit croire au «génie» algérien. Les jeunes porteurs d'idées innovantes sont déjà dispensés de domiciliation dans un local pour lancer leurs activités. Nawal Imès - Alger (Le Soir) - Les entreprises proposant des services innovants participent à l'effort de diversification de l'économie nationale et à l'exportation hors hydrocarbures. En 2018, assure le ministre du Commerce, les services numériques ont été exportés pour une valeur de 50 millions de dollars. A l'avenir, Saïd Djellab espère voir ces résultats s'améliorer au fil des années. Le secteur, dit-il, est en mesure de devenir une véritable locomotive. Il s'exprimait à l'occasion d'une journée de présentation de la future participation de l'Algérie à l'événement Vivatechnology. Plutôt que d'y aller en rangs dispersés, les entreprises innovantes algériennes seront regroupées au sein d'un pavillon à l'occasion du Vivatech qui se tiendra à Paris du 16 au 18 mai prochain. Les jeunes entreprises ne cachent pas leur enthousiasme à l'idée de prendre part à un événement d'envergure mondiale en profitant du soutien institutionnel à travers le ministère du Commerce. Le projet de participation est en gestation depuis trois années déjà. Elles seront une trentaine d'entreprises à y prendre part dans un pavillon de 100 m2. Avant de s'y rendre, des experts du digital, des organismes de soutien à l'export et la diaspora se sont regroupés pour discuter des mécanismes à mettre en place pour développer les services numériques. Les start-up sont considérées partout comme des accélérateurs pour l'économie. Pour y arriver, l'Algérie compte sur la mobilisation des grands chefs d'entreprises algériens et la société civile pour soutenir les start-up. Pour Saïd Djellab, il est temps de montrer à l'échelle internationale, les capacités du génie national. Les résultats des discussions du panel réuni hier serviront de base pour une stratégie devant permettre l'émergence des start-up. Les jeunes porteurs d'idées, assure Djellab, n'ont pas besoin de louer un local pour mettre en place leurs entreprises. N. I.