Après le coup d'envoi donné dans l'après-midi de jeudi dernier par le ministre de la Culture, Azeddine Mihoubi, le festival culturel a fait place aux joutes qui ont débuté hier, vendredi. Vingt films retenus dans les catégories long, court métrage, documentaires et films d'animation sont en lice pour l'obtention de l'olivier d'or, la plus haute distinction de ce festival. Six films sont à l'affiche de la séance inaugurale qui débutera avec Isegmi n'tayri (la renaissance de l'amour), un long métrage de 114 mn de L. Medjnah. Il sera suivi par un documentaire de Nadia Zaouaoui, l'Islam de mon enfance. Viendra ensuite Juba II, un film de restitution historique de Mokrane Aït Saâda, pour clore la première séance du matin. Ughaled (21mn) (reviens), Celui qui brûle (17mn), et Ayrer a dunit (16mn) (pourquoi la vie) ont été au programme de la séance de l'après-midi. Lors de son allocution, Azeddine Mihoubi rendra un hommage appuyé à l'artiste Djamel Allam, mettant en exergue les qualités humaines et artistiques de l'auteur de Djaouhara. «un artiste aux talents multiples entièrement dévoué à l'art et à la création artistique», dira A. Mihoubi qui a, en outre, évoqué le réalisateur-producteur Youcef Goucem tragiquement décédé, il y a quelques jours. Les organisateurs, rappelons-le, ont dédié le festival à la mémoire de ces défunts artistes. Plusieurs sont au programme en hors compétition durant ce festival qui se terminera le lundi 4 mars, des conférences thématiques et un atelier sur l'écriture de scénario seront animés par Malek Laggoun. L'animateur axera son intervention sur « le contenu de la formation qui s'articulera autour des fondamentaux de la dramaturgie et la maîtrise de l'ensemble des règles et des procédés narratifs qui constituent l'écriture du scénario». S. A. M.