Vingt-quatre heures après la nomination de Abdelkader Bensalah à la présidence par intérim, les Guelmois sont à nouveau dans la rue pour dénoncer cette option pour préparer la transition. Ils étaient très nombreux à battre le pavé à travers certains axes du centre-ville. Une foule compacte s'était donné rendez-vous à la place du 19-Mars devenue l'endroit emblématique depuis le déclenchement de ce mouvement populaire. Des slogans scandés et des pancartes, symboles de la contestation de Abdelkader Bensalah, avaient d'ailleurs été brandies pour l'occasion. Le mouvement était pacifique, mais le sujet de préoccupation toujours d'actualité «Tarahlou gaâ ». De nombreux slogans réclamaient le départ de Bensalah, de Bedoui et celui de Belaïz. Les manifestants ont d'ailleurs bien l'intention de faire entendre leur voix et cela jusqu'à l'aboutissement de leurs revendications. « On en était encore à se jeter des fleurs en se disant que Bouteflika est parti. Il fallait qu'on se prenne une bonne claque, la nomination de Bensalah, c'est ce qu'on a reçu, et le mouvement ne s'arrêtera pas », lance un professeur universitaire. Il est à noter que des grèves dans le secteur public ont paralysé plusieurs établissements. Noureddine Guergour