Le programme d��quipement de l�Etat par secteurs au profit de la wilaya de Tizi-Ouzou au titre du quinquennat 2010/2014 fait actuellement l�objet de s�ances de pr�sentation et de vulgarisation � travers l�ensemble des da�ras par les directeurs de l�ex�cutif de wilaya. Pr�sent�es devant les �lus locaux (APC et �lus APW des circonscriptions concern�es), les comit�s de village ainsi que les directeurs des organismes publics, ces s�ances ne sont pas sans susciter quelques interrogations chez les observateurs de la sc�ne politique locale qui voient dans cette initiative une volont�, par l�administration, de zapper les �lus locaux au profit de leurs administr�s qualifi�s �d�auxiliaires du d�veloppement local� et pr�sent�s comme �partenaires de la combinaison administration- �lus locaux et r�gionaux� par l�un des animateurs de la r�union, qui a insist� jeudi � Bouzegu�ne, pour dire que d�sormais les villages pouvaient, � la faveur de ce programme, formuler directement leurs dol�ances aupr�s des autorit�s de la wilaya, ce qui avait fini par renforcer ce sentiment de r�duire davantage les pr�rogatives des instances �lues locales. Autre point du d�bat, anim� par le DMI, le DSP, le conservateur des for�ts et le chef de da�ra d�Azazga int�rimaire de son coll�gue de Bouzegu�ne, qui a suscit� moult interrogations : �la m�thode� adopt�e par les gestionnaires de la wilaya pour servir de cadre d�organisation aux s�ances, lou�e par les orateurs, n�avait rien de p�dagogique selon des pr�sents qui se sont exprim�s en apart� sur le sujet : la cagnotte de 377 milliards de dinars dont a b�n�fici� � ce titre la wilaya de Tizi-Ouzou, a d�abord fait l�objet d�une r�partition par secteurs avant d��tre soumise � d�bat alors que la logique aurait voulu que ce soit la d�marche inverse qui soit adopt�e par l�administration pour une meilleure lisibilit� et prise en charge des besoins et des urgences citoyennes. A ce propos, le P/APC de Bouzegu�ne s�est d�ailleurs interrog� sur ce qu�il �tait advenu des propositions de projets 2009/2013 �labor�es par les communes. Les d�bats, d�abord balis�s par les animateurs qui ont pr�conis� � ce que les P/APC posent des questions sur les programmes non retenus afin que le wali apporte des modifications, ont alors tourn� exclusivement autour du retard accus� par les r�gions en mati�re de d�veloppement et des pr�occupations citoyennes. Un fastidieux exercice visiblement destin� � la consommation locale puisque la cagnotte a d�j� �t� r�partie par secteurs, confie un membre de comit� de village. Destin�e en premi�re instance � informer les citoyens de ce �plan de charge de qualit�, la r�union d�bouche sur une promesse de revenir pour d�tailler le programme par secteurs avec cette latitude donn�e aux comit�s de village de demander directement l�inscription de projets au profit des citoyens qu�ils repr�sentent. Des citoyens appel�s par ailleurs � assister l�administration et les �lus dans la d�marche de d�veloppement. La lev�e des oppositions est l�une des conditions pos�es par les directeurs de l�ex�cutif pour mener � bien ce programme ambitieux qui exige �un engagement de tous�, concluent les orateurs qui ont d�clin� les grands axes de d�veloppement cibl�s par le programme quinquennal 2010/2014. S. Hammoum MORT SUSPECTE D�UNE SEPTUAG�NAIRE Les citoyens de Bouzegu�ne r�clament justice La mort suspecte, le 21 juin dernier � A�t-Semlal, d�une moudjahida et veuve de chahid, consid�r�e comme la m�re Theresa de Bouzegu�ne, a suscit� �moi et indignation � travers l�ensemble des villages de la r�gion o� elle avait coutume d�aller � la rencontre des n�cessiteux et des personnes �g�es qu�elle gratifiait en toute occasion de dons en nature et en esp�ces. Le corps de la d�funte portait, selon des informations concordantes, plusieurs l�sions au cr�ne, au cou et � divers endroits. Il avait �t� retrouv� dans la courette de la maison traditionnelle, pr�s d�un amas de pierres. Pour les citoyens, cette mort n�a rien de naturel. Une th�se � laquelle aurait conclu l�expertise m�dicale ordonn�e par le procureur d�Azazga. Une enqu�te a �t� ouverte par la brigade criminelle. Des citoyens des villages A�t-Salah, A�t-Semlal et des proches de la victime exigent des autorit�s judiciaires de faire toute la lumi�re sur les circonstances exactes de cette mort suspecte qui a g�n�r� une v�ritable psychose chez les personnes �g�es vivant seules.