Au début de la semaine écoulée, agissant sur informations, les éléments de la gendarmerie ont procédé à l'immobilisation, dans une opération de contrôle nocturne, de deux véhicules dont un taxi sur la voie de l'autoroute menant vers le centre du pays, à l'entrée ouest de la commune de Boumedfaâ. Lors du contrôle du véhicule et de sa fouille, les gendarmes ont mis au jour un lot en plaquettes de kif traité d'un poids estimé à plus de 30 kg qui a été saisi. Selon une source du Groupement de la gendarmerie de Aïn Defla, les cinq occupants des deux véhicules dont l'un servait d'éclaireur, ont été mis en état d'arrestation. Les cinq individus ont été déférés au parquet de Khemis Miliana, jeudi dernier. Après avoir été entendus par le juge d'instruction, quatre parmi les mis en cause dans ce trafic de drogue ont été placés en détention provisoire et écroués. Ils sont âgés entre 35 à 49 ans, originaires de l'ouest et du centre du pays, tandis que le 5e passager qui s'est révélé totalement ignorant de l'affaire, a été relaxé. On rappellera ici que durant la semaine écoulée aussi, au niveau de Khemis Miliana, la BRI a mené des investigations suite à des informations récoltées, investigations qui ont permis la saisie de 10,744 kg de kif et l'arrestation du dealer distributeur tandis que son fournisseur est en fuite et activement recherché, indique un bulletin d'informations de la Direction de la Sûreté de wilaya de Aïn Defla. Karim O.
Grève et sit-in des agents de la Direction de l'agence foncière Quelque 120 agents et cadres de l'Agence foncière de la wilaya de Aïn Defla et de ses subdivisions de Khemis Miliana, d'El Attaf, de Miliana et de Djendel ont tenu un sit-in devant le siège de wilaya de l'agence jeudi en milieu de matinée et débrayé durant 2 heures. Selon le président de la cellule syndicale, le problème à l'origine de ce mouvement de contestation est le fait que la part des bénéfices que réalise l'agence-promoteur, cette part qui leur revient de droit comme le stipulent les textes statuaires, ne leur a pas été versée depuis 2017 et les réclamations formulées n'ont pas abouti depuis. A ce sujet, le responsable syndical nous a déclaré « ce qui nous a poussé à entreprendre ce mouvement, c'est que d'une part le conseil d'administration que préside le wali ne s'est pas réuni depuis 2017 alors que les textes stipulent qu'il doit se réunir deux fois par an sous la présidence du chef de l'exécutif de la Wilaya. Et d'autre part, c'est que lors d'une réunion tenue récemment, le wali a refusé d'inscrire notre revendication dans l'ordre du jour, remettant ainsi le versement de notre dû aux calendes grecques». Toujours selon la même source, il est prévu un débrayage de 2h tous les jeudis et si nos revendications n'aboutissent pas, nous prendrons d'autres mesures conformément à la législation en vigueur. K. O.