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Faut-il se contenter des marches ?
APRÈS DIX VENDREDIS DE MOBILISATION
Publié dans Le Soir d'Algérie le 27 - 04 - 2019

Dix semaines de protestation pacifique ont passé. Le mouvement populaire reste intact, plus déterminé que jamais mais, semble-t-il, enclin à aller vers d'autres formes de mobilisation destinées à accélérer le changement souhaité.
Abla chérif - Alger (Le Soir) - Faut-il aller vers d'autres formes de protestation ? La question ne se pose plus, elle est en débat depuis un moment déjà, exprimée avec clarté dans les universités, «discutée», analysée dans des débats publics et des post qui font trembler Facebook.
Les propositions sont nombreuses. L'une des premières à avoir été avancée proposait d'aller carrément vers une grève nationale illimitée jusqu'à satisfaction des revendications. L'idée a cependant été immédiatement rejetée par un très grand nombre d'Algériens soucieux de préserver l'équilibre économique du pays et de faire courir le risque d'une année blanche aux étudiants et enfants scolarisés.
Ce rejet a été cependant enregistré durant les premières semaines de protestation. Des appels insistants se sont poursuivis et le contenu de l'initiative modifié et fixé à trois jours de grève. Sur le terrain, elle a été partiellement suivie. Depuis une semaine, l'idée a ressurgi et ses auteurs tentent de nouveaux arguments pour convaincre : «Ils font semblant de ne pas avoir compris, expliquons-leur», pouvait-on lire sur la toile.
D'autres idées ont surgi entre- temps. L'une des options les plus en vue consiste à faire du mardi des étudiants une seconde journée de mobilisation nationale après celle du vendredi. Elle a été soumise par des intellectuels très actifs au sein du mouvement populaire. Le choix de la journée n'est pas fortuit. Depuis de longues semaines, tous les campus se mobilisent et sortent à travers toutes les grandes villes du pays pour maintenir la pression, les Algériens ont été appelés à les rejoindre.
Une autre proposition très en vogue suggère aux citoyens de ne plus se limiter aux vendredis, ni de programmer une manifestation populaire une autre journée supplémentaire dans la semaine, mais de manifester carrément tous les jours de la semaine jusqu'à obtention de résultats. Objectif : accentuer la pression, mais aussi la mobilisation pour parvenir à arracher davantage d'acquis que ceux obtenus depuis le 22 février dernier. Le départ de Bouteflika, de son clan, la démission de Belaïz, le limogeage du wali d'Alger, du P-dg de la Sonatrach, et l'opération spectaculaire lancée contre les hommes d'affaires proches de l'ancien Président et des personnalités symbolisant le pouvoir n'ont pas suffi.
Les Algériens sont en quête de changement radical, profond et l'expriment avec des mots crus dans leurs slogans. Sur le terrain, la persistance du pouvoir à refuser de répondre aux exigences de la rue a poussé une frange de la société à verser vers une quasi-désobéissance civile puisque beaucoup, dit-on, refusent aujourd'hui de s'acquitter du paiement de leurs factures. Une dérive dénoncée mais aussi prévue par plusieurs analystes qui ont, dès le début, fait part de leur crainte d'assister à une radicalisation.
Hier, et peu de temps avant le départ de la grande manifestation hebdomadaire, la Grande-Poste a été symboliquement transformée en lieu de débat ouvert et durant lequel de nouvelles formes de protestation ont été discutées et proposées indiquant que ces dernières devaient toutes garder leur caractère pacifique.
A. C.


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