A Khemis Miliana, hier, dès le début de l'après-midi des milliers de citoyens , des jeunes et des moins jeunes, toujours aussi fidèles au mouvement de contestation se sont regroupés, comme les vendredis derniers depuis le 22 février, devant le siège de l'APC sis boulevard Emir-Abdelkader avant d'entamer le long parcours en 2 boucles vers la sortie Est de la ville pour revenir au point de départ et repartir vers la sortie ouest en empruntant le boulevard Bougara et revenir par la déviation sud de la RN4. De quelque 500 à 1 000 au départ, le nombre de manifestants n'a pas cessé d'augmenter tout au long du parcours, et ce, par l'arrivée de groupes qui sont venus renforcer les rangs à partir des quartiers nord et sud de la ville. A la fin de la première boucle, au retour au point de départ devant le siège de l'APC, le nombre des manifestants avoisinait les 3 000. A la fin du parcours de la seconde boucle, renforcée par les groupes des quartiers ouest, le nombre des manifestants dépassait les 5 000. La foule brandissant des milliers de drapeaux et de pancartes où on pouvait lire des slogans hostiles au gouvernement actuel et à Bensalah et à l'unisson des milliers de voix clamaient «Bedoui et ta clique dégagez», «Bensalah dégage !», «Nous ne sommes pas récupérables», «Cette fois vous ne nous aurez pas !» A Miliana Un millier de manifestants dans la rue réclament le départ du tandem Bensalah-Bedoui La foule des manifestants, jeunes et moins jeunes, qui s'est regroupée face au jardin public a arpenté les grands boulevards de la ville et clamé tout au long du parcours des slogans hostiles au pouvoir et l'abolition du système en place avec, notamment, le départ de Bensalah, Bedoui et son gouvernement. A Aïn Defla «Pas d'ingérence étrangère et pas de justice sélective» Les citoyens, environ 5000 à 6 000, ont défilé depuis le Complexe sportif jusqu'à la sortie de la ville de Aïn Defla pour revenir au point de départ en passant par la déviation sud. La foule a clamé « Nous sommes déterminés à aller jusqu'au bout jusqu'à l'abolition du système» «Le Ramadhan ne nous gênera pas, nous serons là de jour comme de nuit jusqu'au départ de la bande». D'autres voix ont clamé «non à l'ingérence étrangère sous quelque forme que ce soit» «Ni Bedoui et son gouvernement ni Bensalah, Dégagez !» D'autres voix encore tout aussi nombreuses ont clamé et scandé «Pas de justice sélective !» «Les criminels doivent tous répondre de leurs crimes et de leur trahison». Karim O.