Les habitants de ces 45 groupements de populations souffrent depuis 4 années du manque d'eau potable dans leurs foyers, et ce, à cause de retards dans les réalisations de nouveaux segments du réseau de distribution ou de la réhabilitation des segments déjà existants ou encore de la pose d'équipements tels que des stations de refoulement ou de réservoir de stockage. Retards estimés considérables, induits, selon diverses sources concordantes, par une lourde bureaucratie, elle-même induite par un code de procédure qui décourage le lancement des projets, justifie-t-on. Aussi pour combler ces retards et exécuter les projets inscrits qui étaient en souffrance, une enveloppe d'un montant de 150 milliards de centimes vient d'être consentie par le budget de l'Etat. Ces mêmes sources indiquent que tout sera mis en œuvre pour que les travaux d'exécution de ces projets soient entamés dans les prochaines semaines. Cela semble utopique de combler 4 années de retard en quelques semaines voire en quelques mois et cela laisse sceptiques bien des responsables au fait du volume des travaux a réaliser, d'une part, et des délais nécessaires pour qu'enfin de l'eau potable puisse couler dans les foyers concernés d'autre part. A signaler que l'eau à distribuer provient de la station de dessalement de l'eau de mer située dans la commune de Sidi Abderrahmane à l'ouest de Ténès. Les 45 douars concernés par le manque d'AEP relèvent des communes de Oum Drou, Oued Fodda, Ouled Benabdelkader, Oued Sly, Harchoune, Béni Rached, Labiodh Medjadja, Aïn Merane, Ouled Farès et Taougrit, soit 10 communes ce qui semble une mission quasi impossible à accomplir en l'espace de quelques semaines et surtout avant l'été qui s'annonce et ou sévissent de grandes chaleurs. Karim O.