Une semaine après la fin du mois de ramadhan, les prix des fruits et des légumes dans les marchés de la wilaya de Jijel enregistrent une baisse sensible au grand bonheur des bourses moyennes en ces temps de disette . Une simple virée aux marchés de Jijel, Taher et Djimar relevant de la commune de Chekfa nous renseigne sur cette baisse de ces produits de large consommation en ce début du mois de juin. En effet, le prix de la tomate qui a frôlé les 150 da le kilogramme durant le mois de carême, a dégringolé à 80 da soit presque la moitié, la courgette qui se vendait il y a une semaine à 120 da se vend actuellement 50 da. Le prix de l'oignon qui était de l'ordre de 85 da se vend ces jours-ci à 50 da, le poivron à 80 da. Lors de notre passage dans le marché des fruits et légumes de village Moussa, nous avons constaté que cette baisse est perceptible : la courgette à 50 da, le poivron à 80 da le kilogramme, le prix de la pomme de terre varie entre 45 et 50 DA alors qu'ailleurs elle atteint 60 da, le concombre à 50 da, la salade qui se vendait à 130 da durant le mois de carême est cédée entre 70 et 90 da, le prix de l'oignon qui était il y a une semaine à 85 da se vend actuellement à 50 da. les fruits sont également touchés par cette baisse sur l'ensemble des marchés des fruits et légumes de la wilaya. Pour preuve, la fraise qui a frôlé les 280 da le kilogramme il y a quelques jours est cédée à 120 da soit une baisse de plus de la moitié, la pastèque est passée de 100 da à 50 da, le melon de 170 à 110 DA, la banane a été vendue hier dimanche à 200 DA au marché des fruits et légumes de village Moussa et chez certains marchands ambulants, alors qu'elle était à 280 da durant le mois de ramadhan, les cerises qui étaient 1 500 da ont été vendues dimanche dernier à 450 da. Rencontré à proximité de la direction de l'énergie mitoyenne au marché de village moussa, Mustapha, fonctionnaire dans une administration publique, nous a confié qu'il fait ses courses ici car les prix sont abordables comparativement à ceux pratiquées là où il habite à El Gherienna «c'est nettement mieux par rapport aux prix du mois de ramadhan, dieu merci. Les prix sont à la portée des bourses moyennes. je m'en sors bien», ajoutant que la disponibilité des produits est à l'origine de cette baisse tangible. Bouhali Mohammed Cherif