L'un des fils de Djamel Ould Abbès a été arrêté puis placé sous mandat de dépôt ce jeudi. Mehdi Skander a été transféré à la prison d'El Harrach. Il est poursuivi dans des affaires de corruption. Le second fils de l'ancien secrétaire général du FLN est toujours en fuite. Djamal Ould Abbès lui même est visé par une enquête relative à la dilapidation des deniers publics. Nawal Imés- Alger (Le Soir) - Fin de cabale pour Mehdi Ould Abbès. Le fils de l'ex patron du FLN a été arrêté jeudi à Aïn-Témouchent. Transféré à Alger, il a été aussitôt placé sous mandat de dépôt par le juge d'instruction du tribunal de Chéraga. Il est poursuivi dans des affaires de corruption. Le second fils du sénateur est toujours en fuite. El Wafi Ould Abbès fait l'objet d'un mandat d'arrêt international. En 2017, il avait été épinglé en pleine opération de vente de candidatures aux législatives. Evoluant à l'ombre de leur pére, les fils Ould Abbès ont fini par être rattrapés par des affaires scabreuses qu'ils ont pu mener en profitant de la position de leur pére. Djamel Ould Abbès, proche du clan Bouteflika et défenseur zélé de l'ancien président de la République, a fini par être rattrapé par les frasques de ses enfants . Il fait lui-même l'objet d'une enquête qui vise sa gestion du temps où il était à la tête du ministère de la Solidarité. La gestion des milliards dédiés au fameu projets de bus estampillés «Solidarité» mais également les opérations du couffin du Ramadhan intéressent la justice. Le ministère de la Justice avait en effet introduit une demande auprès du Sénat afin que l'immunité dont jouit le sénateur Ould Abbès soit levée et que les poursuites puissent être engagées. Le concerné a fini par renoncer volontairement à cette immunité, tout comme son collègue d'infortune Saïd Barkat. Les deux anciens ministres ont, en effet, déposé des demandes écrites auprès du bureau du Conseil de la Nation pour renoncer volontairement à leur immunité parlementaire. Le bureau du Sénat devait tenir une séance à huis clos le 19 juin prochain pour trancher sur la décision. La réunion a été de fait annulée. Ne jouissant plus de cette immunité qui empêchait tout processus judiciaire de se mettre en place, les choses risquent rapidement de s'accélérer pour Ould Abbès. Il sera certainement très vite convoqué par la justice. Il aura alors à s'expliquer sur la gestion du ministère de la Solidarité notamment et risque de connaître le même sort que plusieurs anciens responsables. N. I