L�Alg�rie est un pays �mergent, notamment en Afrique, en termes de productions scientifiques internationales, m�me si� Ch�rif Bennaceur - Alger (Le Soir) - Le principe de la contractualisation, un nouveau r�gime indemnitaire et un statut du doctorant affili� � un laboratoire de recherche sont envisag�s. Une panoplie de mesures que le directeur g�n�ral de la recherche scientifique et du d�veloppement technologique (DG-RSDT), Hafid Aouragh, a d�velopp�e hier. Le DG-RSDT intervenait hier � l�occasion de la mise en place � l�Unit� des d�veloppements solaires � Bou Isma�l, de deux p�les d�excellence ou r�seaux de recherche avanc�s en chimie et en informatique. Il s�agit ainsi de motiver davantage les chercheurs nationaux, dont le nombre reste encore insuffisant, et de structurer et d�encadrer la recherche. N�anmoins, le nombre d�enseignants universitaires qui sont associ�s � des laboratoires de recherche reste faible, de l�ordre de 16 000, et seulement 2 000 produisent et sont publi�s. Voire, l�int�r�t pour la recherche et la publication scientifique s�av�re d�valoris� dans les domaines des sciences sociales et m�me m�dicales. Cela m�me si plusieurs universit�s du pays sont bien cot�es dans le monde pour leur production scientifique. Et que l�Alg�rie soit class�e, notamment en Afrique, comme un pays �mergent pour les publications scientifiques dans les domaines de la chimie, l�informatique, l�engineering et les math�matiques. Des domaines o� il est justement question de promouvoir le d�veloppement de p�les d�excellence, en vue, selon les �claircissements apport�s par le DGRSDT, de mobiliser les comp�tences nationales, de booster la comp�titivit� p�dagogique et de d�velopper la labellisation des universit�s. Et ceci dans la perspective de lancement de grandes �coles sp�cialis�es et d�envergure et de l�encouragement de la recherche productive.