Ce 5 Juillet, date de la fête de l'Indépendance, et à 24 heures de la «Conférence nationale de dialogue, coordonnée par l'ancien ministre de la Communication, Abdelaziz Rahabi, le mouvement du Hirak à Guelma a organisé son 20e vendredi de mobilisation et ne semble guère fléchir, même si le mercure frôlait les 45 degrés à 14h30. En effet, les manifestants ont battu le pavé au boulevard Souidani-Boudjemâa et dans d'autres axes de la ville, scandant les habituels mots d'ordre hostiles au système et réitérant leurs revendications politiques. Des jeunes et moins jeunes, des hommes, des femmes et des familles, accompagnées de leurs enfants, drapés de l'emblème national ont investi la rue, le rond-point de la place du 19-mars… sous un soleil de plomb, pour crier leur colère contre la «sourde oreille» faite à leurs revendications, dont le changement radical et le départ de tous les symboles du système. La mobilisation de ce vendredi 5 Juillet, qui s'est déroulée autour du slogan «manache habssine», semble être plus massive, malgré la forte chaleur qui a frappé la région de Guelma ce week-end. Noureddine Guergour
