TAJ tente Le parti de l'ex-Alliance présidentielle, Tajamou Amel el Jazaïr (TAJ), fait sa réapparition sur la scène politique. Son bureau politique a tenu jeudi dernier, sa première réunion depuis l'incarcération du président du parti, Amar Ghoul, le 18 juillet 2019. Rym Nasri - Alger (Le Soir) - TAJ sort enfin de son mutisme. Réuni jeudi dernier au siège national du parti, son bureau politique s'est exprimé sur la situation politique actuelle. Pour sa première réunion depuis l'incarcération de son président, Amar Ghoul, le 18 juillet dernier, il a apporté son appui à la proposition du chef d'état-major et vice-ministre de la Défense nationale, pour «mettre en pratique au plus vite les résolutions du dialogue particulièrement celles concernant la convocation du corps électoral et la mise en place d'une instance chargée de l'organisation et de la surveillance des élections», lit-on dans un communiqué rendu public. Selon lui, l'organisation d'une élection présidentielle «transparente» avant la fin de l'année c'est répondre aux revendications du peuple afin d'éviter les dangers de la crise que vit le pays et ses complications. Tajamou Amel el Jazaïr salue par ailleurs, «les efforts de l'institution de l'armée et sa position constante dans son accompagnement du mouvement populaire dans ses revendications, ainsi que le fait de se dresser contre les menaces intérieures et extérieures». Il a également condamné «les tentatives de certaines parties pour l'implication de l'armée dans des joutes politiques dans le but de torpiller le dialogue et le cours de la justice dans sa lutte contre la corruption». Outre cette «activité» orpheline, le parti de l'ex-alliance présidentielle, TAJ est toujours sans président. Ce poste reste vacant depuis la mise en détention provisoire à la prison d'El Harrach, de Amar Ghoul, poursuivi dans des affaires de corruption. Même la session extraordinaire de son conseil national devant se tenir le 2 août dernier, pour nommer l'intérimaire du président du parti, a été reportée. D'ailleurs, à quelques jours de cette réunion, le président du conseil national et membre fondateur du parti, Habib Yousfi, a démissionné de son poste. Le report de cette session extraordinaire a été décidé suite à la réunion du bureau national de TAJ à Alger. Ses membres ont estimé que le timing de cette rencontre qui coïncidait avec l'approche de l'Aïd el-Adha, pose problème puisque «des militants risquent ne pas pouvoir se déplacer à l'approche de cette fête», expliquent-ils. Faut-il signaler également, que nombre d'entre eux étaient d'ailleurs, au Hadj (pèlerinage à La Mecque). Ry. N.