La direction de l'USM Bel-Abbès a été à nouveau saisie par la Chambre nationale de résolution des litiges (CNLR) pour la régularisation de la situation financière de deux de ses anciens joueurs qui ont eu gain de cause après avoir recouru à cette instance, a-t-on appris hier auprès du club de la Mekerra. Cette nouvelle affaire intervient après à peine deux semaines de la clôture du dossier, d'autres anciens joueurs de cette équipe ayant recouru eux aussi à la CNLR. Cette dernière a ordonné la non-qualification d'une douzaine de nouvelles recrues des Vert et Rouge jusqu'à l'assainissement par ce club de sa situation financière envers les plaignants. Raison pour laquelle, d'ailleurs, l'USMBA a évolué lors des deux premières journées du championnat sans ses nouvelles recrues. La direction de cette formation a dû s'acquitter de près de 70 millions DA pour obtenir les licences de ses nouveaux joueurs qui ont pris part à la précédente rencontre de l'équipe, battue par le NC Magra à Sétif. Elle en est à sa troisième défaite pour autant de matchs en championnat. Et pour ne pas connaître le même sort que celui du mercato estival lors de la prochaine période des transferts en décembre à venir, les responsables de la formation de la Mekerra sont dans l'obligation de régler les dettes des deux joueurs plaignants, au moment où leur club se débat toujours dans une grave crise financière. Mais au grand bonheur de la direction d'El-Khadra, cette dernière vient de bénéficier d'une appréciable subvention de l'APC de Sidi Bel-Abbès, de l'ordre de 30 millions DA, ce qui constitue une bouffée d'oxygène, indique-t-on de même source. Sur le plan sportif, les protégés du nouvel entraîneur, Abdelkader Yaïche, se préparent à accueillir aujourd'hui le NA Hussein Dey dans le cadre de la quatrième journée de la Ligue, un adversaire qui lui aussi est en difficulté sur le double plan financier et sportif. Et pour sa première sortie avec l'USMBA, le successeur de Younes Ifticène risque de ne pas être autorisé à diriger ses capés du banc de touche, du fait qu'il ne dispose pas encore de licence, soit le même problème auquel a été confronté son prédécesseur l'ayant, entre autres raisons, poussé à jeter prématurément l'éponge, rappelle-t-on.