Les femmes ne meurent plus d'amour, quel étrange titre pour ce livre dans la vitrine de la librairie du Tiers-Monde à Alger-Centre. C'est un livre d'Ahlam Mosteghanemi, donc, certainement, une traduction de l'arabe vers le français. Sur la couverture, il est précisé que c'est l'écrivaine la plus lue dans le monde arabe. Mourir d'amour, ah ! la belle affaire, comme aurait dit Brel. Il y a, d'ailleurs, plusieurs façons de mourir autre que celle dont parle le chanteur belge. Un célèbre film italien, par exemple, raconte l'histoire d'«un vrai crime d'amour», ou un «delitto d'amore» dans la langue de Comencini. Chez nous, on dit aussi n'habbek we n'mout aâlik, ce qui veut dire que l'amoureuse ou l'amoureux sont prêts à donner leur vie pour leur amour. Les femmes, surtout dans le pays arabes et méditerranéens, ont été souvent victimes de crimes dits d'honneur. Mais de quoi parle Ahlam Mosteghanemi ? Comme dirait Bob Dylan, la réponse, mon ami, est dans son livre. K. B. [email protected]