Branle-bas de combat au sein de la direction du CS Constantine. De retour au pays après son élimination de la coupe arabe par les Bahreïnis d'Al-Muharaq, l'équipe constantinoise vit des moments difficiles. Ses fans, qui n'ont pas admis cette sortie prématurée de la compétition arabe, ont manifesté leur mécontentement en faisant le siège du bâtiment qui abrite les bureaux du club et ils ont même investi les lieux où s'entraînent les joueurs. Ceci pendant que l'actionnaire majoritaire, l'ENTP, prépare une solution négociée pour le coach français Denis Lavagne accusé comme étant le principal responsable des échecs du CSC en ce début de saison. Si pour le moment rien n'a été conclu, l'entraîneur français campe sur ses positions antérieures de poursuivre son aventure sur la base de son contrat de travail qui va jusqu'en juin 2020, sinon il empochera l'intégralité des salaires qui lui restent. Sa succession est ouverte. Des émissaires d'Adlène Boukhedana, le manager général, auraient pris langue avec plusieurs entraîneurs nationaux et étrangers en vue de reprendre en main l'équipe aussitôt le départ de Lavagne acté. Parmi ces techniciens encore disponibles, le Suisso-tunisien Moez Bououkaz qui avait entamé la saison avec la JS Saoura et qui aurait donné son accord de principe pour retourner à la JSM Béjaïa. Les Constantinois profiteraient de la non-officialisation du come-back de Bououkaz à la barre technique des Vert et Rouge de Yemma Gouraya pour lui proposer de patienter afin de prendre la place de Lavagne. Une «formule» qui ne semblait pas plaire à l'ex-driver de l'USMBA qui aurait exigé une proposition ferme de la part du club de Cirta. S'il avait promis de parapher son nouveau contrat avec la JSMB juste après le match contre la JSM Skikda, hier à Béjaïa, comptant pour la 5è journée de la ligue 2, Bououkaz n'en reste pas disposé à changer d'avis si le CSC venait à officialiser son offre. M. B.