Abdelkader Bengrina, président du mouvement El Binaa, a annoncé hier, officiellement sa candidature à la présidentielle du 12 décembre prochain. Bengrina dit répondre à la volonté de la majorité populaire qui réclame l'organisation de la présidentielle comme solution à la crise politique actuelle. Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - Le chef du parti du mouvement El Binaa a choisi de réunir ses cadres de la région centre, hier, à la safex, à Alger, pour annoncer officiellement sa candidature au scrutin du 12 décembre prochain. Une décision sur laquelle le madjliss echoura du parti a tranché lors de sa réunion vendredi. A travers sa participation à la course présidentielle, le mouvement El Binaa, qui a souligné qu'il était un acteur actif du hirak et du dialogue national, dit répondre ainsi «à la volonté de la majorité populaire qui est convaincue que la voie constitutionnelle, à travers l'organisation de la présidentielle, constitue la meilleure solution pour la crise politique actuelle pour réussir à construire une nouvelle Algérie». Bengrina qui, lors de son meeting devant les cadres de son parti, a donné l'impression qu'il qu'il était déjà dans une pré-campagne électorale, en exposant les grandes lignes de son programme, a annoncé qu'il «mènera la course électorale pour une Algérie forte et fidèle aux principes de Novembre 54». Le candidat a promis également de lancer des réformes profondes dans tous les secteurs notamment dans l'éducation, la santé et l'emploi. Bengrina qui a déclaré qu'il allait éradiquer la corruption et redonner confiance au peuple en ses institutions, a aussi indiqué que l'indépendance de la justice et l'autosuffisance alimentaire seraient parmi ses premiers défis. Le parti, qui a retiré les formulaires de souscription, compte organiser prochainement des meetings dans les régions Est, Ouest et dans le Sud, «pour se lancer dans la course à une nouvelle Algérie». Pour le nombre de signatures individuelles exigées pour pouvoir se porter candidat à l'élection, le parti se dit confiant. «Nous n'avons aucune crainte par rapport aux signatures, puisque nous avons déjà réussi à ramassé le nombre de signatures suffisant lorsque nous avons annoncé notre candidature lors du scrutin du mois d'avril dernier avant son annulation», a souligné le président du conseil consultatif du parti. S. A.