La position du mouvement El Bina, exprimée par son président, Abdelkader Bengrina, est d'une clarté remarquable : «Toute décision prise par le mouvement El Bina va dans le sens des principes de la préservation de l'indépendance du pays, sa souveraineté et sa composante sociale ainsi que la défense et soutien de l'institution militaire dans l'accomplissement de ses missions constitutionnelles et le projet de la nation algérienne, inspiré de la proclamation du 1er novembre 1954». Abdelkader Bengrina, cité par l'APS, a appelé vendredi depuis la ville d'Ain Touta (wilaya de Batna), lors d'une rencontre avec les adhérents et les sympathisants de sa formation politique tenue au centre culturel, à la préservation de l'unité du «front intérieur» de l'Algérie, entre l'armée et le peuple. Il considère qu'il s'agit-là du devoir des Algériennes et Algériens. Il a ajouté dans ce sens: «On doit également préserver le Hirak, son pacifisme et ses slogans nationaux». Abdelkader Bengrina a également mis en avant l'importance de «préserver et défendre la souveraineté nationale, la stabilité du pays et son indépendance», car a-t-il dit «le danger guette l'Algérie». Le responsable politique a aussi souligné que «le pays vit une véritable phase de libération pour recouvrer les droits des Algériens, leur dignité et leur bien», affirmant que sa formation politique est «optimiste» puisque, a-t-il appuyé «la commission du dialogue a réussi à préserver la solution constitutionnelle en remettant sur les rails les élections présidentielles». Il a ajouté qu' «une volonté politique sincère était importante pour des élections honnêtes et transparentes». Mettant en avant le rôle de l'Armée nationale populaire dans l'accompagnement du Hirak, Abdelkader Bengrina a relevé que sa formation politique s'est opposée à toute déviation du processus constitutionnel. Il a enfin indiqué que son parti était «prêt à s'engager dans les prochaines élections présidentielles et à contribuer à l'instauration d'une nouvelle République en Algérie». Rappelons que le président du parti El Bina avait annoncé en juillet dernier que sa formation politique accueillait favorablement l'appel au dialogue national, lancé par le chef de l'Etat, Abdelkader Bensalah, dans son discours à la nation à l'occasion de la double fête du 5 juillet. Abdelkader Bengrina avait salué la décision du chef de l'Etat de mettre en place une instance indépendante pour superviser les élections sans l'intervention du ministère de l'Intérieur et de l'Administration. «C'est une importante condition pour organiser des élections propres et transparentes», avait-il, alors, estimé.