La commission interministérielle chargée de préparer les modalités d'application du baccalauréat professionnel a été installée officiellement hier, lors d'une cérémonie présidée par les ministres de la formation et de l'Enseignement professionnels, de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique et de l'Education nationale. Le projet devrait être mis en place à partir de la rentrée sociale 2020-2021. Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - Le projet de relancer le baccalauréat professionnel se concrétise. La commission chargée de mettre en place les modalités d'application de ce projet, composée des représentants du ministère de la formation et de l'Enseignement professionnels, de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, du secteur de l'Education nationale et de la fonction publique, a été installée hier. Comment ça va se dérouler ? Pour le moment, on n'en sait pas grand-chose, puisque c'est le travail que doit définir la commission intersectorielle. Le ministre de la formation et de l'enseignement professionnels a souligné, cependant, que 70% du travail de ce dossier a été déjà préparé, le projet de la mise en place du bac professionnel ne datant pas d'aujourd'hui. En effet, rappelle Belkhir Dada moussa, le baccalauréat professionnel a été déjà mis en place en 2002 puis en 2005. Deux expériences qui n'ont pas fait long feu. La raison ? Le ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels a expliqué qu'à l'époque, le projet a été mis en place sans qu'il ait des textes réglementaires. Ce qui explique son abandon, dit-il. D'ailleurs, poursuit le ministre, en dépit de l'adoption d'une nouvelle réglementation en septembre 2017, l'objectif de capter entre 30 à 40% des élèves du cycle moyen admis au secondaire n'a pas été atteint. La commission qui doit définir les modalités de l'orientation des élèves, le choix des spécialités et des filières et la gestion et l'organisation du nouveau diplôme, ne devrait donc pas tarder à rendre son travail. Un travail qui sera, ensuite, remis à l'accord du gouvernement avant sa mise en place. Le département de Dada moussa, nous dit-on, espère recevoir les premiers résultats du travail d'ici le mois de décembre prochain, afin que le projet soit mis en application à partir de la rentrée sociale prochaine. Il n'est pas exclu aussi, souligne le ministre de la Formation et de l'enseignement professionnels, que l'Onec soit chargé du déroulement de l'examen du bac professionnel. A souligner que le titulaire du bac professionnel pourra être inséré dans la vie professionnelle ou poursuivre une formation ou un enseignement qualifiant supérieur au niveau des établissements de la formation et de l'enseignement professionnels ou de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique et il aura le grade universitaire de l'enseignement professionnel. Il ne s'agit, cependant, pas d'un retour à la formule des lycées techniques. S. A.