La trêve aura été de courte durée. Le secteur de l'éducation est à nouveau rattrapé par des mouvements sociaux. Deux syndicats appellent à débrayer, respectivement aujourd'hui lundi et mercredi prochain dans le cycle primaire. La semaine prochaine, les trois paliers de l'éducation seront concernés par la grève à laquelle a appelé la Confédération des syndicats autonomes. Nawal Imès - Alger (Le Soir) - Après deux journées de grève sans couverture syndicale, deux syndicats du secteur de l'éducation épousent les revendications formulées par les enseignants du cycle primaire. Le Syndicat national des travailleurs de l'éducation (SNTE) et l'Union nationale des personnels de l'éducation et de la formation (Unpef) annoncent, chacun de son côté, une grève d'une journée au cours de la même semaine. Le SNTE appelle ses adhérents à débrayer demain, alors que l'Unpef a choisi la date du 23 octobre. Une grève qui ne touchera que le cycle primaire. C'est au niveau de ce dernier que les enseignants sont montés au créneau au cours des deux dernières semaines en débrayant sans qu'aucun préavis soit officiellement déposé. Et pour cause, il s'agissait de répondre, non pas à l'appel d'un syndicat, mais à celui lancé sur les réseaux sociaux. Deux syndicats du secteur ne sont visiblement pas restés sourds à leurs doléances. Pour le SNTE, la plateforme de revendications est quasiment identique à celle ayant motivé les deux débrayages surprise. Le syndicat revendique une reclassification des enseignants du cycle primaire, l'accélération de la restructuration de la phase primaire, mais également la réduction du volume horaire qui est imposé aux enseignants. Ces derniers réclament d'être dispensés des tâches dites non pédagogiques, à l'instar de la surveillance des élèves pendant les récréations. Des revendications qui rejoignent celles de l'Unpef qui exige également le retour de la retraite anticipée et sans condition d'âge, la régularisation de la situation des enseignants formés après le 3 juin 2012 afin de leur permettre de bénéficier des différentes promotions, et la révision des programmes pédagogiques de manière à réduire le volume horaire. Le syndicat autonome réclame l'ouverture de postes pour la promotion au grade d'enseignant principal et enseignant formateur, la réouverture du dossier de médecine du travail et la mise à la disposition des enseignants d'une salle, à l'instar des salles des professeurs qui existent dans le cycle moyen et secondaire. Les deux syndicats affirment qu'à l'issue de ce débrayage, ils évalueront son impact et les suites à lui donner. Le secteur n'en aura pas fini avec les grèves puisque le 28 octobre, et à la veille des vacances d'automne, les syndicats affiliés à la Confédération des syndicats autonomes (CSA) comptent paralyser les trois paliers de l'éducation. N. I. Début des inscriptions aux examens nationaux demain C'est demain que débuteront les inscriptions des candidats aux examens nationaux (fin de cycle primaire, BEM et bac). Cette année, les parents sont dispensés de faire eux-mêmes l'inscription puisque cette dernière incombe désormais aux chefs d'établissements. L'opération, qui durera jusqu'au 10 novembre, se fera grâce à la plateforme numérique, mise à la disposition des établissements scolaires. Pas de changements, par contre, pour les candidats libres aux examens du BEM et du baccalauréat. Ils devront s'inscrire par eux-mêmes à compter de demain jusqu'au au 21 novembre sur les deux sites dédiés par l'Office national des examens et concours. N. I.