Azzedine Mihoubi Premier à avoir déposé le dossier de candidature à l'élection présidentielle du 12 décembre 2019 auprès de l'Autorité nationale indépendante des élections (ANIE), Azzedine Mihoubi fait partie du casting retenu pour ce rendez-vous électoral. Né le 1er janvier 1956 à Aïn Khadra (M'sila), Mihoubi est un journaliste, poète, romancier et dramaturge. Après avoir décroché son diplôme à l'Ecole nationale d'administration en 1984, il se convertit au journalisme avant d'embrasser une carrière politique. Il a été député entre 1997 et 2002, secrétaire d'Etat à la communication de 2008 à 2010, directeur de la Bibliothèque nationale de 2010 à 2013 et président du Haut Conseil de la langue arabe de 2013 à 2015. En 2015, Azzedine Mihoubi a été nommé ministre de la Culture jusqu'en 2019. Le 20 juillet 2019, il est désigné comme secrétaire général par intérim du Rassemblement national démocratique (RND).
Abdelkader Bengrina Candidat à l'élection présidentielle d'avril 2019 annulée suite au mouvement populaire déclenché le 22 février dernier, Abdelkader Bengrina a réitéré l'expérience pour le rendez-vous électoral du 12 décembre prochain. Il est ainsi le seul candidat issu de la mouvance islamiste. Né le 1er janvier 1962 à Ouargla, Bengrina a été désigné membre du Conseil national de transition en 1994, nommé ensuite ministre du Tourisme et de l'Artisanat en 1997 lors de l'entrée du Mouvement de la société pour la paix (MSP) pour la première fois au gouvernement. Après la dissidence qu'a connue le MSP, il s'allie à Abdelmadjid Menasra pour fonder le Mouvement pour la prédication et le changement (MPC) en 2009, avant de créer, en 2013, avec d'autres dissidents, le parti Al Bina al-watani.
Abdelmadjid Tebboune Qualifié de technocrate, Abdelmadjid Tebboune a occupé plusieurs postes politiques. En 1999, à l'arrivée de Abdelaziz Bouteflika au pouvoir, il est désigné ministre de la Culture et de la Communication. Six mois plus tard, il est affecté au département des collectivités locales. C'est sous le gouvernement de Ali Benflis qu'il accède en 2001 au ministère de l'Urbanisme et de l'Habitat jusqu'en 2002, puis il représente le Président Bouteflika dans plusieurs missions à l'étranger, notamment en Iran et en Syrie. Le 3 septembre 2012, le Premier ministre Abdelmalek Sellal le nomme à la tête du ministère de l'Habitat et de l'Urbanisme qui est, ensuite, devenu ministère de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la Ville. Le 24 mai 2017, il est nommé Premier ministre, succédant ainsi à Abdelmalek Sellal, avant d'être remplacé par l'ancien Premier ministre Ahmed Ouyahia, le 15 août 2017. Né le 17 novembre 1945 à Mécheria, dans la wilaya de Naâma, il a été lauréat de l'Ecole nationale d'administration (ENA) d'Alger. Durant les années 1980, il occupe plusieurs fonctions administratives, notamment wali à Adrar, Tiaret et Tizi Ouzou. En 1991, il devient ministre délégué chargé des Collectivités locales sous l'ancien président de la République, Chadli Bendjedid. Un an plus tard, il prend sa retraite anticipée.
Ali Benflis L'ancien chef de gouvernement, Ali Benflis, confirme sa troisième participation à la course de la prochaine élection présidentielle prévue le 12 décembre 2019. Lors de l'élection présidentielle de 2004, il avait réuni 6,4 % des suffrages. Un taux qu'il a pratiquement doublé dix ans plus tard, lors de l'élection présidentielle de 2014, soit 12,3 % des suffrages. Né le 8 septembre 1944 à Batna, Benflis fut ministre de la Justice, de 1988 à 1991, puis chef de gouvernement de 2000 à 2003. En 2000, il sera désigné à la tête du FLN qu'il conduira à la reconquête de la majorité aux élections législatives et locales de 2002. Il sera d'ailleurs le candidat du FLN contre Abdelaziz Bouteflika à la présidentielle du 8 avril 2004. Depuis 2015, il est président du parti des Avant-gardes des libertés (Talaie El Houriat). Abdelaziz Belaïd Titulaire d'un doctorat de médecine et d'une licence en droit, Abdelaziz Belaïd s'engage en politique à l'âge de 23 ans. Il intègre le Front de libération nationale (FLN) au sein duquel il est élu membre du comité central. Député de l'Assemblée nationale populaire (APN) pour deux mandatures (1997-2002) et (2002-2007), il est élu secrétaire général de l'Union nationale de la jeunesse algérienne (UNJA). Fin décembre 2011, il claque la porte du FLN et fonde son parti le Front El Moustakbel en février 2012. Candidat à la présidentielle 2014, Abdelaziz Belaïd participe ainsi, pour la première fois, à la course pour le poste de président de la République. Lors des législatives de mai 2012, son parti avait réussi à obtenir deux sièges à l'APN. Il a aussi raflé 890 sièges dans les Assemblées communales et de wilayas, à l'issue des élections locales de septembre 2012 et compte un siège au Conseil de la Nation. Plus jeune candidat à l'élection présidentielle du 12 décembre prochain, Abdelaziz Belaïd, père de cinq enfants, est né à Batna en 1963. Rym Nasri