Sur 22 candidatures officiellement déposées, l'Autorité nationale indépendante des élections (ANIE) n'en a retenu que cinq, dont celles des anciens chefs de gouvernement ; Abdelmadjid Tebboune et Ali Benflis, présentés comme rivaux. Les noms des cinq finalistes retenus par l'ANIE pour la présidentielle prévue le 12 décembre ont été dévoilés, par Mohamed Charfi, samedi, après-midi lors d'une conférence de presse. En effet, il s'agit : d'Ali Benflis, ancien chef du gouvernement et Président du parti Talaie El Houriyet; Abdelaziz Belaid, président du parti Front El-Moustakbel; Abdelmadjid Tebboune, ancien chef du gouvernement; Abdelkader Bengrina, représentant du parti El-Bina; Azzedine Mihoubi, ancien ministre et secrétaire général du RND. L'ANIE avait annoncé dimanche dernier qu'elle était en passe d'examiner les dossiers des postulants à la candidature pour l`élection présidentielle du 12 décembre, dans l'attente de l'annonce de la liste des candidats dans un délai n'excédant pas une semaine. Sur un total de 147 postulants ayant procédé au retrait des formulaires de souscription des signatures individuelles, seuls vingt deux (22) ont déposé leurs dossiers de candidature au niveau de l'ANIE, à la lumière de l'absence totale de l'élément féminin. Pour rappel, vingt deux (22) postulants à la présidentielle du 12 décembre prochain ont déposé leurs dossiers de candidature auprès de l'Autorité nationale indépendante des élections (ANIE). Le délai pour le dépôt des dossiers de candidature à la Présidentielle s'est achevé samedi 26 octobre 2019 à minuit, conformément à l'article 140 de la loi organique portant régime électoral et au décret présidentiel portant convocation du corps électoral. Le candidat du Rassemblement national démocratique (RND), Azzedine Mihoubi a été le premier candidat à confirmer sa participation à cette élection présidentielle. M. Mihoubi qui a déposé, mercredi dernier, son dossier de candidature au siège de l'ANIE a fait part de son intention de présenter "un programme ambitieux et applicable", afin de "satisfaire les préoccupations des citoyens". Il a été suivi par le président du mouvement El-Bina, Abdelkader Bengrina qui a déposé, jeudi, son dossier de candidature au siège de l'ANIE. Pour ce candidat, la prochaine échéance électorale constitue "un nouveau pas vers la concrétisation des aspirations du peuple et le parachèvement du processus de changement enclenché par le Hirak à travers les marches organisées sur l'ensemble du territoire national". Pour Abdelmadjid Tebboune, l'élection présidentielle constitue "un nouveau départ" et l'unique solution à même de consacrer la souveraineté du peuple, prévue aux articles 7 et 8 dont le Hirak a revendiqué l'application". L'ancien chef du gouvernement et président du parti Talaie El Houriyet, Ali Benflis a estimé, de son côté, que l'organisation de l'élection présidentielle "représente la voie la moins longue, la moins risquée et la moins coûteuse pour le pays".