Avant-hier, M. Hadjadj M., wali d'Oum El-Bouaghi, en compagnie du P/APW, des autorités militaires et civiles, du directeur de la culture et d'une équipe d'artistes en la présence du directeur de l'Office national de la culture et de l'information (ONCI), s'est rendu, en fin de journée, à la salle de cinéma Sidi-R'ghis pour inaugurer l'infrastructure et assister à la projection du premier film, un documentaire sur la révolution algérienne. Pour rappel, ce cinéma est une infrastructure qui abritait par le passé les anciens Souk-El-Fellah, des lieux totalement abandonnés qui viennent d'être restaurés pour se métamorphoser en cinéma consommant ainsi de fortes sommes d'argent avec l'installation d'équipements propres aux projections de films. A l'entame, l'hymne national a été entonné avant que MM. le directeur de l'ONCI et celui de la culture d'Oum El-Bouaghi passent à la signature de transfert des conventions. La même opération a concerné également une autre salle située à Aïn Beïda, une ville qui a possédé par le passé trois grandes salles de cinéma avec une large population cinéphile et où les films étaient projetés en trois séances au quotidien. Là également, cette salle baptisée au nom du grand poète Tahar Ouettar a consommé de grandes sommes pour sa réhabilitation et est fin prête pour reprendre son activité principale, la projection de films. Monsieur le directeur de l'ONCI nous a fait savoir que ces deux salles font partie d'un programme national de relance de la culture cinématographique, une culture avec laquelle nous avons rompu ajoutant qu'il faudrait que ces deux salles jouent un rôle prépondérant dans la culture, notamment avec des films destinés aux enfants. Pour ce qui est de l'industrie et de la production de films, le directeur de l'ONCI nous répondra que «nous disposons de grands artistes et de cinéastes à même de relever le défi». Moussa Chtatha