Certains axes routiers de Guelma sont mis à mal. En quelques jours, les averses de pluie ont causé des infiltrations d'eau dans les fissures des routes en créant d'énormes nids-de-poule et crevasses. «Ces pluies qualifiées de ‘'précoces'' n'augurent rien de bon pour nos routes en ce début de l'hiver», déclare un automobiliste du centre-ville. Et de soutenir : «Avec les frais croissants qu'on porte sur les épaules tous les ans, nous sommes en droit de s'attendre à un réseau routier de qualité.» Les services compétents devront avoir l'œil, continuellement, sur les nids-de-poule et procéder à des colmatages. Ces derniers jours, le signalement de ces obstacles à Guelma est en hausse. Le plus frappant, c'est sans doute, celui du lycée Ben-Mahmoud, en face du portail des professeurs, un axe routier très fréquenté et en plein centre-ville. Le désordre atteint son summum d'intensité, lorsque les bus de transport urbain envahissent ce tronçon. C'est juste avant l'intersection qu'une grande crevasse attend les conducteurs. « Nous connaissons bien cette voirie, qui est à chaque fois colmatée dans la plus grande précipitation, et qui reste, donc, dans un état déplorable», témoigne un commerçant du coin. Mais les revêtements opérés à chaque fois par les services communaux s'avèrent inefficaces puisque les trous sont au rendez-vous chaque hiver. «Des crevasses partout à la cité du 19-Juin, de Aïn Defla… et quand elles se remplissent d'eau, on ne sait pas du tout quelle est leur profondeur», affirme un chauffeur de taxi. «On roule au milieu de la chaussée et, parfois, on prend la gauche pour éviter ces cratères qui représentent un danger aussi bien pour les véhicules que pour nous», lance son collègue, tout aussi furieux, en précisant que ces excavations favorisent aussi les accidents de la route. En effet, éviter un trou peut s'avérer dangereux et avoir de graves conséquences, puisque cela oblige les automobilistes à se rabattre sur la gauche et d'empiéter parfois sur la voie d'en face, tout en mettant leur sécurité et celle des autres en péril. En attendant que les autorités communales prennent sérieusement les choses en main, et sans rafistolage, les automobilistes de Guelma font ce qu'ils peuvent pour éviter le pire, et s'en sortir avec le moins de dommages. Mechta Beni-Addi 3 000 poussins périssent dans l'incendie d'un poulailler Selon la cellule de communication de la protection civile de la wilaya de Guelma, un incendie s'est déclaré vers 15h30 dans un poulailler en plastique, à Mechta Beni-Addi, dans la commune de Aïn Hessaïnia à Guelma. L'exploitation est équipée d'un système de chauffage au gaz butane. Neuf pompiers de l'unité secondaire de la protection civile de la daïra de Hammam Debagh et trois véhicules, dont une ambulance, ont été mobilisés pour lutter contre les flammes. Sous le commandement d'un officier, un périmètre de sécurité a été mis en place. L'incendie a finalement été maîtrisé une heure et demie plus tard. L'opération a permis de sauver un autre poulailler voisin. Notre source précise, par ailleurs, que 18 quintaux d'aliment pour volailles, une dizaine de bottes de foin et 7 bonbonnes de gaz butane, ont été détruits par les flammes. Noureddine Guergour