A la veille de la c�l�bration de leur f�te, les policiers de Boumerd�s pr�sentent aux journalistes le bilan de leurs activit�s durant le premier semestre 2010. Ce bilan concerne uniquement les centres urbains de la r�gion. Le commissaire H. Rachid, chef de service de la s�curit� publique et le commissaire B. Toufik, int�rimaire de la PJ, se sont coll�s � la t�che. D�s la fin de la pr�sentation des chiffres, le d�bat s�est focalis� sur le chapitre nouvellement introduit dans le bilan des diff�rentes structures de la police de la wilaya de Boumerd�s. Il s�agit de la cybercriminalit�. Durant le premier semestre de l�ann�e en cours, les policiers de Boumerd�s ont r�solu deux affaires et la troisi�me est toujours en cours. Le d�linquant impliqu� dans cette derni�re affaire est en fuite � l��tranger. L�une des affaires concerne l�envoi de menaces de nature terroriste au FBI � partir d�un cybercaf� de la ville de Ouled-Moussa. Cela s�est d�roul� le jour du match de la coupe du Monde en Afrique du Sud entre l�Alg�rie et les �tats-Unis. Le Bureau f�d�ral am�ricain a transmis le dossier � l�ambassade de son pays en Alg�rie qui a d�pos� une plainte. L�auteur de la menace est sous les verrous. Pour le commissaire Toufik, la protection des enfants et des adolescents est la priorit� contre les cybercriminels. Il affirme que les policiers disposent des �quipements n�cessaires � cette nouvelle forme de lutte contre la d�linquance et que les stages suivis leur ont permis d�acqu�rir des capacit�s d�investigation qui seront compl�t�es par l�exp�rience sur le terrain. Pour lui et ses collaborateurs, la cybercriminalit� ne d�roge pas � d�autres aspects de la lutte l�gale contre la d�linquance. Il n�y a pas, selon l�officier, de risque d�intrusion s�curitaire dans le r�seau priv� pouvant porter atteinte � la libert� de chacun. C��tait la r�ponse � notre question. L�orateur rappellera, par ailleurs, que la police judiciaire, seul corps s�curitaire habilit� � mener des enqu�tes, travaille sous le contr�le du procureur de la R�publique territorialement comp�tent. Trafic de drogue en augmentation Concernant l�augmentation brusque des affaires de trafic de drogue � 54 dossiers pour 60 arrestations � trait�es durant la premi�re moiti� de l�ann�e en cours, alors que les services de police ont recens� 28 dossiers et ont arr�t� 41 personnes pour la m�me p�riode de 2009. �Cette augmentation d�affaires est due aux instructions de notre direction quant � l��maillage plus intense du territoire�, explique le responsable de la PJ qui pr�cise, par ailleurs, que la loi permet aux policiers de n�gocier avec les d�linquants une d�nonciation des chefs de r�seaux contre une diminution des peines encourues. Selon lui, il n�y a pas eu fort heureusement d�arrestation de coll�giens ni de lyc�ens. �C�est une bonne chose mais malheureusement, d�autres mineurs sont impliqu�s dans ce trafic.� A quel degr� sont impliqu�s les islamistes arm�s dans ce trafic juteux ? Nous n�avons pas r�ussi � faire parler le policier. Les hautes autorit�s du pays interdisent aux officiers de s�exprimer publiquement sur le terrorisme islamiste. La r�pression a ses c�t�s positifs S�agissant de la tr�s l�g�re baisse des infractions du code de la route, le commissaire H. Rachid, chef de service de la s�curit� publique, l�impute � la s�v�rit� du nouveau dispositif r�pressif. Cependant, au constat du nombre de d�c�s sur les routes des centres urbains de la wilaya de Boumerd�s � 8 durant le premier semestre 2009 � qui n�a pas diminu� en 2010 et ce qui se passe sur les routes et les rues des villes, les policiers auront toujours fort � faire contre le terrorisme des routes.