Trois greffes rénales ont été réalisées les 22 et 23 novembre écoulé par l'équipe multidisciplinaire du Centre hospitalo-universitaire (CHU) de Annaba. Les trois malades, âgés entre 38 et 72 ans, originaires de wilayas avoisinantes, ont été préparés pour cette transplantation au service néphrologie et dialyse, avant d'être opérés au service de chirurgie générale. Elles ont été réalisées avec l'aide précieuse du professeur Chaouch d'Alger. Les services de néphrologie et dialyse, de radiologie, d'anesthésie et réanimation, médecine légale, du même CHU de Annaba ont, entre autres, pris une part active à la réussite de ces greffes, indique la cellule de communication du CHU Annaba. La même source fait état de la réalisation de 14 greffes depuis le début de l'année en cours. Ce qui est considéré comme un recul par rapport aux années précédentes. A ce propos, il est utile de rappeler qu'une vingtaine de transplantations de reins ont été effectuées au CHU de Annaba durant le premier semestre de l'année 2017 uniquement. Et, pour l'année 2016, il a été recensé un total de 32 autres greffes rénales. Il faut préciser qu'une équipe de l'hôpital Mustapha-Pacha d'Alger, dont le professeur Chaouch, assistait durant ces deux années celle du CHU Annaba dans ces transplantations. Auparavant et durant deux années (2014 et 2015), les greffes de rein étaient suspendues pour diverses raisons, notamment pour incompatibilité d'humeur et autres futilités entre chefs de services en relation avec ces transplantations. Alors que le CHU de Annaba disposait de praticiens spécialisés et de moyens matériels adéquats pour ce genre de greffes qui sauvent des vies humaines, principalement celles traumatisées par les multiples séances hebdomadaires d'hémodialyse. Certains ne s'expliquent pas ce recul, au moment où des centaines de personnes dont les reins ont cessé de fonctionner sont en attente d'une greffe de rein, synonyme de délivrance. A. Bouacha