Un professeur néphrologue Hedoum Farid a estimé jeudi à Batna que les responsables du secteur de la santé du pays devaient encourager les jeunes équipes de greffe de reins pour mettre fin au calvaire de la dialyse des insuffisants rénaux. "99% des ressources financières sont consacrées à l'hémodialyse et 1% à la prévention et la greffe de reins", a indiqué le spécialiste, chef du service néphrologie du CHU Mustapha Pacha d'Alger, en marge d'une journée d'étude sur "les maladies rénales, du diagnostic à la greffe" tenue au centre anti-cancer. La prise en charge des insuffisants inclut, en plus de la dialyse, la prévention, le diagnostic précoce et la greffe, a indiqué ce praticien qui a salué le travail des jeunes équipes pluridisciplinaires spécialisées dans les greffes rénales à l'instar de celle de Batna. Cette journée d'étude a réuni des praticiens des secteurs public et privé, et a été animée par plusieurs spécialistes en néphrologie nationaux et un invité venu du Cameroun, a indiqué le Dr Ahmed Bougueroura, chef service néphrologie du CHU de Batna qui a assuré que les transplantations rénales seront poursuivies à Batna avec le concours du Pr Hocine Chaouch. 15 greffes rénales ont été réalisées au CHU de Batna depuis mars passé à ce jour et 40 autres y sont programmées pour 2015, a indiqué le même praticien.