Une transplantation rénale a été effectuée, mardi, dans l'après-midi, avec succès au centre hospitalier universitaire (CHU) Ibn-Rochd d'Annaba, apprend-on auprès du professeur Abderrahmane Saïdia, directeur général de cet établissement hospitalier. Cette première expérience est le fait des professeurs Abdelkrim Kadi du CHU d'Annaba et Chaouch du CHU Mustapha-Pacha d'Alger, en collaboration avec trois spécialistes français en la matière et une équipe de médecins locaux, composée de chirurgiens néphrologues, d'anesthésistes réanimateurs et de biologistes parmi lesquels figurent aussi des immunologistes, des biochimistes et des bactériologistes, Cette greffe de rein a ciblé une jeune adolescente de 17 ans, la nommée G. Rahima, dialysée depuis presque 11 mois. Le rein lui a été offert par sa propre maman, L. Khadoudja, 50 ans, selon la même source. Trois autres greffes rénales seront effectuées avant la fin du mois de décembre en cours au sein de cette même infrastructure hospitalière. C'est ce qu'a révélé, à l'issue de cette première transplantation rénale, le professeur A. Atik, chef de service de néphrologie au CHU d'Annaba, en charge du suivi de la patiente. Cette activité médicale ciblera une centaine de malades à Annaba, actuellement dialysés et qui sont en attente d'une greffe rénale, laisse-t-on entendre. Annuellement, quelque 20 000 séances d'hémodialyse sont enregistrées, selon les statistiques officielles, dans la région d'Annaba, soit 60 séances par jour. Annaba compte, dans ce cadre, 1 034 insuffisants rénaux, soit plus de 10% du chiffre global enregistré à l'échelle nationale, selon la même source. B. BADIS