L�histoire du t�l�ph�rique d�Oran, en dehors du c�t� historique et nostalgique, �combien il �tait agr�able de vivre � Oran�� , se r�sume � des �pisodes de pannes, de d�gradation avec � chaque fois des op�rations de r�habilitation. Des r�habilitations qui n�en finissent pas et qui co�tent les yeux de la t�te au Tr�sor public et donc au citoyen. Durant la d�cennie noire, un attentat avait d�truit en partie ce t�l�ph�rique qui permettait d�acc�der au quartier des Planteurs et au sommet du mont Murdjadjo. Pendant 11 ans, il resta en l��tat, abandonn� et livr� au vandalisme. En 2006, une op�ration de r�habilitation a �t� confi�e � une entreprise suisse, et en 2007, c�est la remise en service. En fait de r�habilitation, il s�est tout simplement agi de r�parer le t�l�ph�rique et de le faire fonctionner, puisqu�aucun changement des �quipements n�a �t� effectu� : cabines exigu�s, mal adapt�es � la finalit� de transport public, avec des capacit�s de 800 passagers/jour. Lors de la visite pr�sidentielle de 2007, le ministre de l�Int�rieur de l��poque, M. Zerhouni, avait fait remarquer que ces cabines �taient totalement d�pass�es et qu�il s�agissait de cabines qu�on utilisait par le pass� dans les stations de ski, sachant � l��vidence de quoi il parlait. Il n�emp�che que les autorit�s locales ont bien mis en service ce t�l�ph�rique, les voyageurs payant 50 DA la place, un tarif jug� excessif mais justifi� par la soci�t� l�ETO qui se verra par la suite confi� la gestion du t�l�ph�rique. Puis, apr�s 2007, il y a eu encore des d�gradations et des actes de vandalismes, notamment lors des �meutes du logement aux Planteurs. Samedi lors de sa visite � Oran, il a �t� expliqu� au ministre des Transports qu�une nouvelle op�ration de r�habilitation allait avoir lieu. Une de plus, avec cette fois-ci l�achat de 12 cabines modernes, et donc plus s�res et plus appropri�es � la finalit� de ce mode de transport. C�est tant mieux pour les usagers du t�l�ph�rique, d�autant plus que les responsables veulent en faire un argument touristique et de d�veloppement du plateau du Murdjadjo. Mais ce qui d�range, c�est cette propension � effectuer et inscrire des op�rations de r�novation ou de r�habilitation aussi rapproch�es dans le temps. C�est une sorte de maladie chronique de gestion �� la va que je te pousse !...�.