Le redémarrage du téléphérique contribuera au développement et à la relance des structures d'accueil, de détente et de loisirs au niveau du plateau Murdjadjo. Lprès bien des aléas et des retards, le téléphérique d'Oran a repris du service ce week-end alors qu'il était à l'arrêt et à l'abandon depuis près de 11 ans suite à un acte de sabotage perpétré durant les années de terrorisme. Sa remise en service a presque fait l'objet d'un feuilleton à peine une date était annoncée qu'elle était aussitôt reportée. Mais désormais, c'est la “bonne” puisque depuis ce jeudi les Oranais peuvent s'offrir une ballade en téléphérique moyennant 15 DA, ils pourront ainsi survoler Sid El Houari et les Planteurs pour finir par “atterrir” au sommet du Murdjadjo, admirer à cet instant ce site unique et redécouvrir le plus belle vue que l'on peut avoir sur le ville d'Oran. Le téléphérique d'Oran a de tout temps fait partie intégrante de la ville, c'est son cachet, son histoire aussi. Pour beaucoup, le téléphérique était un symbole de la ville rappelant ainsi un certain passé, il était plus qu'une affaire de simple service public, de transport. Ainsi, il aura fallu cette semaine un “coup de gueule” du wali pour amener les service de l'APC et la société publique des transports ETO à se mettre d'accord sur le contenu de la convention qui les lient désormais pour l'exploitation et la gestion du téléphérique. La réception provisoire du téléphérique, dont les travaux de réhabilitation confiée à une entreprise Suisse a coûté près de 25 milliards de centimes, n'a été faite que courant avril. Il a fallu par la suite trouver la base réglementaire pour que cette convention voie le jour, nous explique le directeur de l'ETO. Ainsi et pour une durée de 6 mois, la gestion et l'exploitation du téléphérique sont donc confiées à l'ETO qui aura sous sa coupe une vingtaine d'employés dont 17 agents de l'APC, pour faire fonctionner le téléphérique. Au départ, ce sont 37 cabines de 6 places qui seront en services dans l'attente de la réception de 20 autres cabines commandé par l'APC. 3 stations sont aménagées, au départ à partie de Magenta, le second arrêt aux Planteurs et enfin le site du Murdjadjo. Pour le directeur de l'ETO, cette période transitoire de 6 mois a été voulue “pour se donner le temps d'évaluer la rentabilité du téléphérique. Cela va nous permettre aussi de mieux connaître l'équipement, bien que les frais d'exploitation seront assurés par l'APC…. Il s'agit dans cette mise en service du téléphérique d'assurer la mission de service public pour surtout les habitants du quartier les Planteurs qui seront les principaux usagers…” À terme, le redémarrage du téléphérique d'Oran pourra encore permettre de développer des structures d'accueil, de détente et de loisirs au niveau du plateau du Murdjadjo, pour les familles oranaises et le plus pour les touristes, notamment les groupes de pieds-noirs qui viennent d'année en année plus nombreux “revisiter” leurs quartiers et maisons… F. BOUMEDIENE